Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !
La musique est un art peu considéré par la philosophie et l'esthétique, spontanément poéticistes et picturalistes.
Trop vague, trop louche, trop rebelle au concept : comment penser ce que l'on ne peut que si mal décrire ? L'expérience musicale est pourtant, sous ses deux aspects (le jeu, l'écoute), susceptible d'une approche rigoureuse. Dans les deux cas, le corps est primordial : producteur de musiques, il est aussi soumis aux pouvoirs de la musique qui règle ses mouvements (danse) ou qui les dérègle (transe).
La musique nous révèle quelque chose du corps et de la corporéité ; elle nous révèle aussi quelque chose du corps et de la corporéité. Le temps musical est un temps non narratif, un temps extérieur ou antérieur à l'ordre humain du récit. On rassemble ici ces diverses puissances de la musique sous un concept, celui d'altération. L'altération musicale se déploie dans la construction et la vie des codes musicaux, dans l'interprétation et l'histoire des oeuvres, mais, d'abord, dans l'oeuvre elle-même, qui n'est pas objet mais processus : rythme, non-redondance, polyphonie, immanence et retour.
Le philosophe a quelque chose à apprendre de la musique, s'il veut bien l'écouter.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !
A gagner : des exemplaires de cette BD jeunesse sur fond de légendes celtiques !
L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Mêlant la folie à l’amour, l’auteur nous offre le portrait saisissant d’une « femme étrange » bousculant les normes binaires de l’identité sexuelle