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Il a suffi de quelques jours au charismatique révérend Charles Jacobs pour ensorceler les habitants de Harlow, dans le Maine. Et plus que tout autre, le petit Jamie. Car l'homme et l'enfant ont une passion commune : l'électricité.
Trente ans plus tard, Jamie est un guitariste de rock rongé par l'alcool et la drogue. Il va croiser à nouveau le chemin de Jacobs, et découvrir que le mot « renaissance » peut avoir plus d'un sens.
Addiction, fanatisme, expérimentations scientifiques... Un roman électrique sur ce qui se cache de l'autre côté du miroir. Hommage à Edgar Allan Poe, Nathaniel Hawthorne et Lovecraft, un King d'anthologie.
Haletant de bout en bout. Stephen King nous surprendra toujours. Renaud Baronian, Le Parisien.
L'écrivain nous mène bon train jusqu'en enfer. Cécile Mury, Télérama.
Stephen King revient à ses premières amours, celles que son lectorat préfère : le roman d'épouvante. Joël Métreau, 20 minutes.
Un bon King, l'histoire est bien développé. J'ai eu un peu de mal à entré dans le récit et la fin m'as laisser un peu mitigé...
J'ai presque eu un coup de cœur pour ce livre. Je pense que si la fin avait été différente j'aurais eu un coup de cœur. En effet, la fin m'a laissée plutôt mitigée. Une lecture forte et prenante. Certes c'est un peu long à démarrer, mais c'était réellement prenant et passionnant. Une histoire de religion, de science, d'électricité, de fanatisme... Tout a été traité à merveille. Une histoire pleine de mystère et de rebondissements, qui m'a fait vivre un vrai ascenseur émotionnel.
Les + :
* L'histoire de ce roman était passionnante. J'ai adoré osciller entre le thriller et le fantastique. Une histoire très riche et dense. Il y avait du suspense, des rebondissements, des questionnements et de l'action.
* J'ai beaucoup aimé les sujets traités dans ce roman, avec intelligence et brio. On parle ici de religion, de fanatisme, de science, d'électricité, d'addiction par exemple. Mais aussi de l'humain et de ses croyances.
* Les personnages de cette histoire sont juste passionnants. J'ai totalement été conquise par eux. Ils sont subtils, intelligents, travaillés et profonds.
* La plume de l'auteur est forte, intelligente, belle, efficace. Il prend son temps pour tout développer et arrive à faire passer énormément d'émotions.
Les - :
* Le roman est très long à démarrer même si moi ça ne m'a pas posé de problème.
* Il y a quand même quelques longueurs tout au long du roman.
« Revival » a la particularité d'être, à la fois, mon dernier livre lu de l'année 2017 mais aussi le premier de Stephen King. le nom de l'homme ne m'était pas inconnu mais je ne connaissais pas l'auteur.
C'est ma chère et tendre comparse @lireencore93420 de la communauté Instagram, sachant que suis friande de thrillers, qui m'a proposée de le découvrir à travers cette oeuvre.
Ses conseils étant toujours judicieux, j'ai obtempéré. L'ouvrage ou plutôt l'ebook définitivement refermé, je dois concéder que, pour un baptême, j'en ressors un peu déçue.
Dès le commencement, nous faisons la connaissance du narrateur, alias Jamie Morton, soixante ans environ, qui nous embarque au coeur de sa vie, de sa petite enfance à l'instant T.
Il décortique les différentes étapes de son existence en insistant sur les bonheurs, joies, peines, échecs, réussites vécues lors de ces décennies.
C'est ainsi que nous apprenons, qu'alors âgé de six ans et habitant avec sa famille à Harlow, dans le Maine, il croise un nouveau mais non moins important membre de la communauté en la personne de Charles Jacobs, nouvellement nommé Ministre du culte de sa paroisse. Va alors naitre une indéfectible amitié proche de l'ensorcellement entre les deux hommes qui sont unis par une passion commune : l'électricité.
Au fil des pages et des évènements, une question primordiale va se faire jour : Qu'est-ce qui sépare la passion de l'obsession ? Pour notre responsable du prédicat, cette source d'énergie n'est-elle véritablement qu'un passe-temps ou bien est-elle plus importante ?
Quand notre acteur principal tombe à nouveau sur son ancien acolyte, plusieurs années après, ce dernier a considérablement changé. Il s'essaye désormais aux revivals ou assemblées religieuses destinées à ranimer la ferveur des fidèles. Est-ce pratiqué sainement, sans arrière-pensées ou des motifs inavouables se cachent-ils dessous ? M. Morton va-t-il découvrir quelque chose ? Dans l'affirmatif, comment va-t-il réagir ?
Chut ! J'en ai déjà trop dit. Choisissez cet écrit, installez-vous confortablement et plongez-vous dedans avec j'espère ravissement.
La trame porte sur un sujet intemporel, vieux comme le monde, si j'ose m'exprimer ainsi. A savoir : Qu'y a-t-il après la mort ? Que se passe-t-il ? Est-ce ou pas épouvantable, terrorisant, alarmant ? Pourrons-nous un jour le savoir en amont ?
Même si la partie dans laquelle nous rencontrons notre protagoniste et le révérend jusqu'à son départ précipité est plaisant, il manque un je-ne-sais-quoi pour la rendre fantastique.
Si je n'avais qu'un seul mot pour décrire cette intrigue, je dirais : Troublante. Ce n'est pas un récit rempli d'horreurs, de montres qui traquent leurs victimes comme, peut-être à tort, je m'y attendais. Nous surfons plutôt sur des peurs connues par la majorité d'entre nous. En prenant pour base des interrogations existentielles touchant à la fin de vie, S.K. crée un scénario déconcertant, perturbant, louche, voir inquiétant mais, à mon sens, non effroyable, non terrifiant.
L'écrivain parle convenablement de la dépendance, de l'obsession. C'est tout à son honneur, mais ce n'est pas effrayant. Juste désolant.
Canevas long, banal durant les trois quarts. A mon sens, l'absence de rythme est le gros point négatif de cette construction. À tout moment, j'ai espéré, en vain, que cela s'accélère. Je m'attendais à plus d'actions, de folie, de retournements, de suspens.
Le côté surnaturel est évidemment présent mais il ne m'a rien apporté en peps. le final est bien ficelé, intéressant à suivre mais prévisible. le dénouement ne m'a pas laissée pantoise.
Non conquise par le thème et la façon de l'aborder, j'ai, en revanche, trouvé l'écriture riche, lyrique, très agréable à lire. Notre romancier a incontestablement une belle plume.
Les personnages, Qu'en dire ?
Je n'ai pas éprouvé une empathie particulière pour Jamie. Il est agréable à accompagner. Il n'est ni rebutant, ni attirant.
Au début, M. Jacobs pasteur érudit, charismatique, intelligent, proche de ses concitoyens m'a titillée davantage. J'ai été émue par son immense tristesse et son profond désarroi face à la tragédie qui le touche. J'ai compris, alors, son besoin de tout remettre en question. Par la suite, son obsession pour sa passion combinée au drame de sa vie m'a gênée, voir apeurée.
Vous l'aurez compris, ce bouquin n'a pas été un coup de coeur. L'ensemble apparait laborieux, fade, sans grand intérêt.
Je reste sur ma faim et j'éprouve un sentiment mitigé à propos de cette histoire qui ne m'a pas « électrisée » pour reprendre l'expression du moment. La magie n'a pas opéré tout simplement.
Ne voulant pas rester sur cet échec, Je m'attellerai dans un futur proche à la lecture d'un autre de ses opus pour me faire une plus juste opinion de ses capacités de romancier.
A entreprendre ? Avis circonspect et non tranché. Je ne peux me prononcer. A vous de décider.
Enfant dans une petite bourgade du Maine, Jamie à côtoyé le révèrent Charles Jacob, un homme moderne, passionné de science et qui faisait l’unanimité autour de lui, jusqu’à ce qu’un terrible drame ne lui fasse quitter les Ordres et la ville. Trente ans plus tard, Jamie est devenu guitariste, héroïnomane et quasi SDF lorsqu’il recroise Charles Jacob dans une foire de Tulsa. Ce dernier va utiliser un appareil électrique de son invention pour guérir Jamie de son addiction, et étrangement cela fonctionne. Sauf que très vite des effets secondaires bizarres apparaissent. Les chemins de Jacob et de Jamie n’ont pas fini de se croiser car l’ex-homme d’Eglise poursuit avec ses inventions électriques un but précis, secret et potentiellement terrifiant. Retour aux sources pour Stephen King avec cette aventure mi fantastique, mi horrifiante. Même si le surnaturel n’apparait réellement que dans les tous derniers chapitres, nous flirtons avec tout le reste du roman. Après plusieurs chapitres se déroulant dans les années 60, que l’on peut considérer comme une longue introduction, c’est le personnage de Jamie adulte que l’on suit : drogué, puis sevré, curieux de comprendre les effets secondaires qui l’angoissent, il va recroiser à plusieurs reprise le chemin d’un révèrent de moins en moins sympathique au fil des chapitres. Ce dernier, devenu guérisseur-évangéliste par la suite, sombre peu à peu dans un cynisme presque assumé et on comprend qu’il poursuit un but totalement inavouable, et que la fin justifie des moyens de plus en plus ignobles : chantage, escroquerie, manipulation... Ce dénouement, bien flippant et ma foi pas moins crédible qu’un autre, peut se voir comme une leçon : il est des choses que l’Homme ne doit pas chercher à savoir, jamais… C’est facile à lire comme du Stephen King, même si les chapitres sont longs et que parfois, on pense qu’il dilue un peu son histoire dans des intrigues secondaires inutiles, on se trompe. Chaque personnage, chaque péripétie, même anecdotique, à son importance dans le grand récit de « Revival ». Au passage, King se paye les évangélistes de tous poils qui sévissent aux USA, qui prétendent guérir les infirmes sous des tentes à grands coups d’alléluias, et qui vivent somptueusement de la misère humaine. Sur la sincérité de l’ex Révèrent Jacob, on s’interroge longtemps jusqu’au moment où l’on ne s’interroge plus : on a la certitude que guérir les malades ne présente pour lui un intérêt que dans l’optique de sa « Grande Expérience ». Autant ce personnage est attachant au début du roman (on le plaint même sincèrement lorsque le pire lui arrive, autant il devient détestable au fil des pages. Mais le drame qui l’a frappé lui a fait perdre la raison, même si on ne s’en rend pas compte tout de suite, alors on s’efforce d’être un peu indulgent avec ce personnage insaisissable. Pour qui aime King, ses héros humains et attachants, sa description toujours fine d’une Amérique schizophrène où le pire côtoie le meilleur, son évocation nostalgique d’une époque révolue aussi (les 60’s) et son surnaturel bien flippant, « Revival » est un bon cru.
Un King éblouissant! Je retrouve ce que j'adore chez l'auteur, du suspens, de la terreur et de la mélancolie. Nous suivons le parcours de Jamie lié à jamais à celui du révérend. Le récit se construit progressivement et la fin brutale m'a scotchée. King mêle religion, fanatisme, nostalgie avec brio. J'ai retrouvé avec bonheur ses hommages notamment à Lovecraft.....Un grand King assurément!
Après "Docteur sleep", je m’étais dit que le grand Stephen King semblait enfin de retour, peut-être pas l’exceptionnel de "Ca" ou "Shinning", mais du très bon tout de même.
Avec Revival je ne vous cacherai pas que j’ai été particulièrement déçue.
Par le rythme du roman. L’histoire est lente à démarrer et à s’installer vraiment, et le récit souffre de redites et de longueurs, n’arrivant jamais à sortir d’une certaine torpeur. J’ai d’ailleurs failli arrêter là ma lecture à plusieurs reprises (une première pour un King me concernant !).
Par le personnage central, Jamie, qui ressemble bien trop à Danny (autre personnage de S King, pour ceux qui ne connaissent pas) sans en avoir l’intérêt, et qui manque sérieusement d’énergie (sans vouloir jouer avec les mots…) et de profondeur. « Pauvre petit drogué » (ou ex drogué), ai-je passé mon temps à penser tandis qu’il s’épanchait durant des pages sur sa vie et ses addictions…
Par l’histoire elle-même, sans surprise (dès le début les divers digressions dévoilent tout ou presque), sans relief non plus. Où est le sens du suspense, de la tension, de la (mauvaise) surprise, de l’angoisse que King maitrisait si bien ? Là jamais on ne tremble vraiment, jamais on ne craint quoi que ce soit pour les personnages, et jamais on n’est surpris par un rebondissement ou un autre, tout étant bien trop prévisible et annoncé !
Pourtant certaines pistes à peine effleurées auraient mérité d’être développées : la religiosité que certains mettent partout, les phénomènes de foule liés au fanatisme, la manipulation mentale par de pseudo gourous, les relations entre science et croyance, entre religion et médias aussi…. Et bien d’autres encore, évoquées mais jamais vraiment utilisées et mises en avant.
Trop de lenteurs, de longueurs, d’à peu près, de thèmes survolés à mon gout, et qui font que je ne vous recommande pas ce roman ! Mais il ne s’agit que de mon avis bien sûr !
http://desmotssurunepage.eklablog.com/pas-de-coup-de-foudre-en-vue-a126043064
C'est un plaisir d'ouvrir un nouveau roman de Stephen King. L'histoire décrit la vie de Jamie. Jeune garçon, il rencontre un révérend Charles Jacobs, charismatique et intrigant. Les habitants du village tombent sous son charme et une belle amitié nait entre Jamie et le révérend qui partage, tous deux, une même passion, l’électricité.
Mais le bonheur ne dure pas et le révérend doit partir.
Des années plus tard, Jamie devenu un musicien paumé alcoolique le retrouve. Celui qui l'a connu n'est plus le même : une nouvelle identité et nouveau métier.
Jamie se laisse "soigner" et redevient un homme sobre et confiant.
Mais quel est le secret du Révérend, quel est le pouvoir de l'électricité ?
L'auteur sait faire monter le suspens crescendo. C'est un roman qui nous interroge sur la passion, le fanatisme qui conduit bien souvent à la folie.
Tout ce qui fait de Stephen King un auteur incontournable dans le monde du fantastique est réuni dans ce roman. Son talent réside dans plusieurs éléments. Ce n’est plus à démontrer, il écrit bien et possède de véritables qualités de conteur. Son imagination est sans limites et ses histoires toujours plus originales. Mais il a surtout une grande capacité, et c’est ce qui rend parfois ses livres un peu longs, à approfondir ses personnages.
Dans « Revival », l’écriture maîtrisée du King nous entraîne dans une aventure qu’on ne lâche pas jusqu’au dénouement final. Le récit qui commence comme une histoire banale dans une bourgade, va progressivement tomber vers le surnaturel, thème de prédilection de l’auteur. A l’aise dans ce domaine, il va donc laisser libre cours à son inventivité, pour nous absorber dans son cauchemar électrique.
Pour que toute cette machination fonctionne à la perfection, il ne se contente pas de nous narrer les évènements extraordinaires mais passe une grande partie de l’histoire à fouiller la vie de ses protagonistes. J’ai vécu le passé du narrateur Jamie dans ses moindres détails jusqu’à me retrouver dans sa peau. Ainsi impliqué dans son intimité et dans ses émotions, je me suis plus senti comme un témoin proche que comme un simple voyeur de sa destinée hors normes. L’aventure à laquelle il participait est devenue notre aventure et je me suis laissé embarquer, comme électrisé !
J’apporte tout de même un petit bémol à mon ressenti. J’ai trouvé le livre un peu terne par rapport aux habitudes de Stephen King et le scénario un tantinet faible, sans grandes fulgurances. Néanmoins, ça reste un bon cru. Il ne marquera surement pas la bibliographie de l’écrivain, mais il m’a intéressé de bout en bout.
L’art de la narration reconnue par tous agit avec efficacité dans ce mélange de religion, d’électricité et de Rock & Roll !
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