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Raspoutine

Couverture du livre « Raspoutine » de Paul Mourousy aux éditions France-empire
Résumé:

On connaît surtout Raspoutine à travers les légendes du "moine scélérat", du moujik sadique, le despote occulte qui serait la cause de la tragédie impériale et de la révolution russe.
Dans ce livre, l'auteur apporte au public une étude - qu'il a souhaitée objective - sur ce que fut réellement... Voir plus

On connaît surtout Raspoutine à travers les légendes du "moine scélérat", du moujik sadique, le despote occulte qui serait la cause de la tragédie impériale et de la révolution russe.
Dans ce livre, l'auteur apporte au public une étude - qu'il a souhaitée objective - sur ce que fut réellement cet homme doué d'un pouvoir magique. On le découvre dans son enfance, sa jeunesse sibérienne au milieu de sa famille, de sa femme et de ses enfants. Certes, Raspoutine n'était pas un saint mais, animé d'un réel amour de sa patrie - la Russie - et de Nicolas II son souverain, ayant toujours voulu la paix de son pays, il aurait certainement obtenu du tsar sa non-participation à la guerre de 1914-1918 et il l'aurait convaincu de rester neutre si, déjà victime d'une tentative d'assassinat, il ne s'était trouvé, en août 1914, grièvement blessé au fond d'un lit d'hôpital à Tioumen.
Le prince Félix Youssoupoff l'attirera plus tard dans un guet-apens, où il trouvera la mort la plus affreuse qui se puisse imaginer. L'auteur n'a pas de motif pour accuser ou plaindre. Il a vécu toute son enfance dans l'atmosphère de l'émigration russe à Paris. Son grand-père fut chambellan d'Alexandre III, son père appartint à l'Ecole des Cadets de Saint-Pétersbourg et fut l'un des derniers diplomates de la Russie tsariste à Paris.
Son oncle, le prince Alexandre Mourousy, accompagnait Nicolas II dans toutes les visites officielles en qualité d'aide de camp et fut un pionnier de l'aviation russe. Il se conduisit en héros pour la France et mourut à Paris de longues années après la guerre, enveloppé dans le drapeau français et Grand-croix de la Légion d'Honneur. L'auteur a connu morgue des intrigants, des aristocrates - les vrais et les faux - l'outrecuidance des imbéciles - toujours mieux renseignés que les autres - la retenue des âmes étouffées par la peur ou les scrupules, l'hypocrisie de certains témoins, la quête passionnée des historiens, les mendiants de la renommée, la sottise des petits nobles martyrisés par leur exil, mais il n'a voulu retenir de tout cela que les faits précis, dont la plupart lui furent confiés par un ancien fonctionnaire de l'Okrana (police secrète impériale), Jean Jacoby, connu à Paris pour ses ouvrages historiques sur la Russie et qui mourut à Bruxelles de manière ambiguë, il y a bien des années.

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