Des idées de lecture pour ce début d'année !
L'enjeu de l'écologie est d'actualité, et même pressant. Le climat change, les ressources s'épuisent, et plus le temps passe plus les sombres prédictions du Club de Rome, dans les années 1970, se vérifient. En conséquence, la question rencontre de plus en plus d'intérêt. Les thèses sont nombreuses, et à les lire, on ne peut se départir d'une impression de flou, voire d'éparpillement, sinon de contradiction. L'écologie politique est-elle progressiste ? Est-elle réactionnaire ? Est-elle libertaire ou autoritaire ? De quoi parle-t-on exactement ?
Fabrice Flipo propose d'organiser la discussion, et relier entre eux les fils épars de l'analyse, empirique et théorique. Le fil conducteur ? L'écologisme et sa réception, depuis que ce courant est apparu, dans les années 1960. Se détachent quatre grands enjeux portés par l'écologie politique et qui expliquent son caractère scandaleux : les droits de la nature, les cadres de la démocratie moderne, la critique de la consommation et le « réenchantement du monde ».
Pour résumer l'argument, l'écologie politique se définit non par la protection de l'environnement mais par une remise en cause du mode de vie moderne, en tant qu'il n'est pas généralisable.
Cherchant à déconstruire ce modèle qui se présentait comme universel, et qu'elle rencontre comme un obstacle, l'écologie politique se trouve aux côtés de mouvements tiers-mondistes, pour qui la modernité n'a jamais eu l'évidence universaliste qu'elle s'octroyait généreusement. Et comme une critique ne vaut que si elle débouche sur du positif, Fabrice Flipo montre comment la question de l'émancipation s'en trouve reconfigurée.
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Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."