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Que les noix brunissent

Couverture du livre « Que les noix brunissent » de Llewelyn Powis aux éditions Klincksieck
Résumé:

Les pages recueillies par Patrick Reumaux se succèdent comme celles d'un herbier. Les courts épisodes décrits laissent libre cours au passage des saisons, au vol des cormorans et des albatros, aux rapines des renards et aux jeux carnivores des belettes et des hermines. Ils ont pour décor le... Voir plus

Les pages recueillies par Patrick Reumaux se succèdent comme celles d'un herbier. Les courts épisodes décrits laissent libre cours au passage des saisons, au vol des cormorans et des albatros, aux rapines des renards et aux jeux carnivores des belettes et des hermines. Ils ont pour décor le Somerset, où Llewelyn Powys passa toute son enfance.
Chaque fleur est nommée par son nom et dépeinte avec une précision affectueuse. Le paysage prend, sous sa plume, une vivacité de couleurs et de formes. Llewelyn Powys invite à la contemplation de l'éphémère en s'arrêtant sur des détails, en nous contant ce que le crépuscule et l'aube cachent au regard. Il livre des impressions, comparables aux Rêveries du promeneur solitaire de Rousseau, qui laissent à la nature, dans toute sa dimension poétique et métaphysique, le soin de nous émerveiller.

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Avis (1)

  • Lorsque j’étais enfant mon grand-père m’emmenait par tous les chemins, à travers bois, à travers champs, cueillant les simples au bord des chemins, me montrant le ciel et les oiseaux, les plantes, les animaux.

    J’ai gardé de cette enfance, le besoin de balades solitaires pendant lesquelles...
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    Lorsque j’étais enfant mon grand-père m’emmenait par tous les chemins, à travers bois, à travers champs, cueillant les simples au bord des chemins, me montrant le ciel et les oiseaux, les plantes, les animaux.

    J’ai gardé de cette enfance, le besoin de balades solitaires pendant lesquelles m’immerger dans la nature m’apaise et me ravit tout à la fois.


    J’ai retrouvé dans ces quinze tableaux, la même envie de se connecter à cette nature, à notre mère la terre et d’apprécier la vie qui y jaillit comme invite à apprécier chaque moment de notre existence.

    Ce livre est un succédané de sérénité et il restera sur ma table de chevets, car il rend tellement bien l’ambiance d’un coin de terre qu’il sera bon de le savourer à petites lampées.

    Je connais surtout les côtes belges et françaises jusqu’à la Bretagne ; ces récits se déroulent de l’autre côté de la Manche, leur ambiance invite au voyage, à la découverte, Beatrix Potter aurait pu les illustrer, monsieur Duhem s’est acquitté de cette tâche avec plus de réalisme et cependant de manière convaincante : n’a-t-on pas envie de se balader en haut de ces falaises, d’y observer le vol d’un goéland ou la fuite d’un goupil.

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