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Romancière des plus pénétrantes, Louis Dubrau, née Louise Scheidt en 1904, est une des femmes écrivains essentielles dans les lettres belges du siècle révolu, qu'elle traversa presque de bout en bout, puisqu'elle mourut en 1997.
Femme engagée, elle refusa les concessions et prit fait et cause dans le combat féministe comme elle le fit dans les rangs de la Résistance. " Sa révolte devant le saccage qu'opéraient sous nos yeux trop de barbares était le signe ", comme l'écrivit Fernand Verhesen, " d'une sollicitude humaine aussi profonde que réservée ". Grande voyageuse, elle était attentive aux détresses qu'elle constatait, repérant, d'un regard souvent en avance sur son temps, le scandale des exclusions et des injustices.
Elle les traduisit dans des récits et des reportages d'une rare lucidité. Son oeuvre de fiction, telle que Claire Lejeune la perçut, se nourrit " de bonheurs manqués, d'espoirs déçus, de révoltes avortées, de la fatale impuissance des hommes et des femmes à se comprendre, même quand ils croient se rejoindre dans l'entente physique ". Ses romans - " L'an quarante ", " Un seul jour ", " La part du silence ", " A la poursuite de Sandra ", qui lui valut le prix Rossel en 1963 - reflètent cette vision et sont autant de tentatives obstinées " d'arracher au malentendu le secret perdu de l'amour heureux.
" Inlassable conteuse et nouvelliste, Louis Dubrou publia abondamment dans les journaux, périodiques et revues : ces écrits devenus pour la plupart inaccessibles au public composent le florilège de ces " Profils perdus ".
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