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Procès-verbaux de la société populaire de Fort-de-la-République (Fort-de-France, Martinique) (7 février-7 décembre 1793)

Couverture du livre « Procès-verbaux de la société populaire de Fort-de-la-République (Fort-de-France, Martinique) (7 février-7 décembre 1793) » de Vincent Cousseau et Guillaume Talon aux éditions Cths Edition
Résumé:

C'est le 7 février 1793, quasiment un mois après le ralliement de la Martinique à la République le 9 janvier, que s'ouvrent les procès-verbaux de la société patriotique de Fort-Royal, vite renommé Fort-de-la-République puis Républiqueville. La colonie, marquée par une organisation sociale propre... Voir plus

C'est le 7 février 1793, quasiment un mois après le ralliement de la Martinique à la République le 9 janvier, que s'ouvrent les procès-verbaux de la société patriotique de Fort-Royal, vite renommé Fort-de-la-République puis Républiqueville. La colonie, marquée par une organisation sociale propre au système esclavagiste et éloignée d'une métropole en proie à la guerre, reste soumise à une menace contre-révolutionnaire insistante et coordonnée entre les planteurs et l'Angleterre. Dans ce contexte, les patriotes martiniquais se pensent comme l'avant-garde de la Convention nationale et les défenseurs d'une île qu'ils entendent régénérer. Couvrant près d'une année d'histoire de la Révolution aux Antilles, du 7 février au 7 décembre 1793, ces procès-verbaux témoignent du regard, du discours et de l'activisme de ces jacobins d'outre-mer, sentinelles de cette éphémère Martinique républicaine.
Ils sont aujourd'hui conservés à la bibliothèque municipale de Bordeaux (Mériadeck), mais nous ignorons cependant quel fut leur itinéraire depuis la Martinique - passée en mars 1794 sous domination anglaise.
Les auteurs replacent les procès-verbaux dans le contexte politique et social caractéristique de cette société esclavagiste antillaise de la fin du XVIIIe siècle, tandis que les annexes présentent plus en détail la composition de la société populaire, dressent une cartographie des sociétés populaires en Amérique et plus précisément en Martinique, avant de rappeler la chronologie de la période révolutionnaire en Martinique.

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