Un voile esthétique absurde, mais inhérent à la construction civilisationnelle que l'on s'est donnée. Se défaire du kitsch, embrasser la substance, la pluralité des nuances qui façonne le monde : c'est un exercice intime, introspectif, confrontant. Observer le monde, c'est avant tout une expérience individuelle, mais qui ne peut que rapprocher d'une compréhension du collectif. Par ces quelques vers, je veux passer outre le décorum qui colle à la chair, qui rend apathique et amorphe, qui empêche de pleinement s'éveiller face aux cruautés, à la misère de l'homme. Par-dessus tout, je tends à dépasser le fatalisme érigé comme principe doctrinal et auquel rien ne peut remédier. La laideur se trouve dans l'oeil de celui qui la regarde. Ouvrez les yeux et embrassez l'existence.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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