Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Cette étude comparée confronte la notion du narrateur dans Solibo Magnifique (1988), et L'esclave vieil homme et le molosse (1997) de Patrick Chamoiseau et dans Levins Muhle (1964), et Litauische Claviere (1966) de Johannes Bobrowski . Il aboutit à deux conclusions. D'une part, la comparaison de deux oeuvres différentes, l'une écrite en français et l'autre en allemand, met en évidence que l'oralité transposée et mise en scène dans un texte romanesque fonde un mode de narrativité originale et mouvante. D'autre part, la notion du narrateur permet une mise en scène d'une figure de l'autoréflexivité de l'auteur, au discours pluridimensionnel, qui explore l'expérience humaine au monde dans sa relativité et sa pluralité. Pour Johannes Bobrowski, les images du mouvement fonctionnent comme une métaphore de réflexion sur sa propre narration. De façon similaire, les images de la métamorphose chez Patrick Chamoiseau sont au centre des réflexions sur sa propre poétique narrative. Cette thèse est aussi une relecture des théories romanesques de Milan Kundera. Elle montre la nécessité des romanciers contemporains de raconter ce qui reste irracontable ailleurs.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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