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Le premier volume de Politiques d'UZ traitait des politiques de la culture, de la rencontre, de l'improvisation et de l'intranquillité, thématiques qui entendaient rendre compte de quelques-unes des pratiques de subversion « d'ici d'en bas ». Le présent opus complète le répertoire des capacités critiques d'Uzeste à cheminer sur des sentes qui sont celles de l'utopie concrète. Il fait sien le principe d'une écriture polyphonique rassemblant des textes aux régimes énonciatifs variés, ponctués de quelques paroles de nuit d'Édouard Glissant. Trois mouvements structurent l'ouvrage. Politiques des arts à vivre souligne combien lesdits arts ne sont pas seulement question de formes, mais aussi d'imaginaires radicaux, de créativité et de communauté politique. Politiques des mots dits insiste sur le verbe, le tohu-bohuet montre l'importance des mots à cogiter, à faire rire, à bousculer. Enfin, Politiques de l'individuation traite de la production d'espaces intérieurs en résistance, de dispositions critiques et de trajectoires biographiques ; de celles qui font bifurquer les sensibilités, les pensées et finalement les vies. À Uzeste se construisent des devenirs critiques individuels et collectifs, des itinéraires qui tendent « à prendre la tangente », font rupture, produisent des écarts avec l'ordre, les règles, les normes ; écarts qui sont autant d'occasions pour redéfinir des rythmes biographiques propices à l'arpentage d'étendues critiques inédites. Un monde...
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