Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Qu'elle apparaisse dans les hôpitaux généraux ou dans les maisons de force, sur les galères ou sur les voies ferrées, dans les colonies ou dans les prisons, la mise au travail a souvent accompagné la sanction pénale ou ses variantes. Plus récemment, elle a refait surface un peu partout en Occident dans une version a priori moins affligeante, celle des travaux communautaires. Ces derniers traduisent-ils un passage de la cruauté au raffinement ? Ou symbolisent-ils plutôt un raffinement de la cruauté ? Dans la modernité, peine rime souvent avec exclusion et souffrance, punition et stigmate. En serait-il autrement avec les travaux communautaires ?
Derrière la sanction se tient en fait un vaste débat : Peut-on punir sans enfermer ? Peut-on sanctionner sans punir ? Peut-on dénoncer sans sanctionner ? Entre 1994 et 2002, les travaux communautaires belges sont mis à l'épreuve. Passés du statut de condition adossée à d'autres mesures à celui de peine à part entière, ils constituent un baromètre idéal pour comprendre ce que « prendre du galon pénal » veut dire. Leur observation ouvre une réflexion passionnante sur l'innovation en matière de droit pénal et, plus globalement, de pénalité. Cette observation nous enseigne au moins deux leçons : la durée, la visibilité et même la généralisation d'une innovation ne garantissent aucunement sa survie ; c'est parfois là où l'innovation apparaît la moins évidente qu'elle est en fait la plus vivante, et inversement.
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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