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En octobre 1951, Octave et Robert, deux étudiants français, arrivent à Pise où ils vont passer une année d'études. Ils découvrent une Italie à peine sortie de la guerre, archaïque, pittoresque et accueillante. Tous deux vont faire la connaissance d'une jeune fille qui vit un peu à l'écart de la ville, dans la villa splendide mais délabrée de ses parents, aristocrates ruinés. Les deux garçons tombent amoureux de la jeune fille, chacun à sa façon. Le roman raconte comment, à cette époque où une jeune italienne n'a ni le droit ni la possibilité de rester en tête-à-tête avec un garçon, l'amour naissait chez des êtres qui se connaissaient à peine. Il raconte aussi les hésitations de la jeune fille, partagée entre Octave et Robert.
Ce roman fait revivre une Italie révolue, dont le charme invite à un voyage nostalgique dans le passé.
Dominique Fernandez écrit dans Ramon – mon premier livre commenté sur le site Orange, le passionnant récit de la descente aux enfers (le PPF de Doriot !) de son père Ramon intellectuel brillant : « Je suis né de ce traître, il m'a légué son nom, son œuvre, sa honte. Au centre de ma vie, depuis l'enfance : aimer ce qui est interdit, puisqu'on m'interdisait d'aimer l'objet de mon amour. » Curieusement, cette ligne psychologique : interdiction d’aimer l’objet de son amour, est celle de l’un des deux héros de Pise 1951. Lui coincé, Octave, fils d’intellectuels embourgeoisés habitant l’avenue de Breteuil, l’autre décontracté, Robert, camarade de lycée issu de la plébéienne rue Lecourbe. Ils partent à Pise pour leurs études… J’attendais le charme de l’Italie, la légèreté de l’adolescence (malgré Octave), la grâce d’une signorina, l’exaltation de l’apprentissage amoureux... Je les trouve, notamment la noble Ivanka telle la « Venus de Botticelli [qui] l’emporte en distinction et en beauté sur la pique-niqueuse du Déjeuner sur l’herbe de Manet. » Certes, mais dans un récit dont le style pataud et didactique génère la déception. Manifestement auto-fictif (Octave bien sûr, mais aussi l’Italie en 1951, Normale Sup, la passion pour la Renaissance…), le livre a la tournure malhabile d’un premier roman où l’auteur empilerait les souvenirs personnels de peur d’en oublier… Et si c’était le dernier ! Restent une lecture aisée (malgré les nombreuses phrases en italien, pas toujours traduites… Heureusement, les souvenirs de latin !) et un documentaire instructif sur l’Italie d’après-guerre confite dans la religion. C’est court pour un tel écrivain.
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