Parce que son père, chef des Huns, aurait fui devant l'ennemi, Baman est banni par les siens. Il part à travers la steppe pour récupérer l'anneau sacré, symbole du pouvoir, qui sauvera son père du déshonneur. Commence pour le petit barbare une épopée où il croise une grand-mère un peu sorcière, des guerriers sauvages, des Romains. et une petite fille aux immenses yeux bleus.
Baman, le jeune fils d'Aman, chef des Huns, ne voit pas revenir son père du combat. D'après Kyrte, l'un des guerriers de la tribu, Aman aurait fui devant l'ennemi. Baman, banni par les siens, part à travers la steppe avec sa grand-mère, femme au caractère difficile, et un peu magicienne. Celle-ci lui ordonne d'aller au camp ennemi, celui des Loums, récupérer l'anneau, symbole du pouvoir, qui sauvera son père du déshonneur. Le garçon rassemble tout son courage et pénètre dans le camp, où le chef Karian est en pourparlers avec Aëtius, général en chef des armées romaines. Pour eux le temps n'est plus à la guerre, et Karian souhaite l'union des tribus barbares avec les Romains. Il veut donner l'anneau à Aëtius en signe de paix. Mais Baman entend bien récupérer l'anneau. Il découvre alors qu'il est au doigt d'une jeune fille aux boucles blondes et aux immenses yeux bleus, prénommée Clotilde...
Baman est un petit garçon Hun. Au retour des guerriers de son clan d’une bataille au cours de laquelle son père a disparu « comme un lâche », Baman et sa grand-mère un peu sorcière sont chassés comme l’exige la tradition en cas de déshonneur.
Sa grand-mère lui confie bien vite une mission : récupérer l’anneau symbole des Huns, volé par un clan rival. Baman n’a que faire de cette mission, mais il ne peut pas se soustraire à son destin. Il parvient vite à entrer dans le village et à rencontrer son chef, en pleine discussion avec… un Romain ! Puis il tombe sur une jeune fille de son âge, Clotilde, la fille du Romain, dont la destinée va bientôt se mêler à la sienne.
Ce petit roman, qui se lit vite, est assez foisonnant. Beaucoup de péripéties, mais un peu abracadabrantes et peu crédibles. J’ai surtout été gênée par le décalage entre l’époque et le lieu, et le langage utilisé, notamment pour les dialogues : Baman s’exprime comme un petit garçon de nos jours, dans un langage parlé et familier. Les quelques blagues sur son nom (Batman ou barman) m’ont également semblé assez incongrues.
Ecrit pour de jeunes lecteurs, c’est un roman d’aventures et non historique. Un peu de violence à la fin qui pourra faire peur aux plus jeunes.
Une lecture facile, mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.
https://mesmotsmeslivres.wordpress.com/2016/09/21/petit-barbare-de-vincent-cuvellier/
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