Lucien, opéré pour une simple hernie, se réveille amputé de deux mètres d'intestins. La surprise n'est pas vraiment au goût d'Irène, sa fille, qui décide de punir de façon définitive le chirurgien zélé. C'est qu'Irène est très famille. En cavale, elle se réfugie dans un squat multiculturel et y retrouve tous ses compagnons de galère, laissés pour compte de la société, boulons trop serrés qui ne demandent qu'à faire dérailler une mécanique trop mal huilée à leur goût. Ce petit monde va petit à petit s'engager dans une vengeance collective radicale. Assistantes sociales, psys, comme agents pôle emploi feraient bien de se mettre aux abris. Car c'est le système social entier que le gang d'Irène veut déboulonner.
Laurence Biberfeld, vous ne la verrez jamais dans les médias, elle écrit trop vrai pour ça!
Un cri de colère de cette auteure qui souligne de façon explosive,les inégalités de la vie.Elle souligne aussi l'amour qui unit parents et enfants...La nausée nous vient souvent face à cette révolte,on pense aux gilets jaunes,de quoi les nantis sont-ils capables pour assouvir leurs noirceurs?
Irène et ses enfants vengeront Lucien puis...n'en disons pas trop!
Petit bémol pour moi qui ne maîtrise pas l'argot etc...je ne comprenais pas forcément tout,l'écriture nerveuse ne s'attarde pas.On apprécie (ou pas).
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