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Perdre

Couverture du livre « Perdre » de Jean Carrere aux éditions Allia
  • Date de parution :
  • Editeur : Allia
  • EAN : 9791030417753
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

«'Vous êtes là pour la caillasse ?' Sa voix est trop grave, c'est surjoué.
Derrière moi, j'entends Sam faire passer un rire pour une quinte de toux. Cet abruti va tout foutre par terre, il s'amuse trop. Je lui dis que oui, mais qu'on devrait peut-être en parler à l'intérieur. On le suit dans la... Voir plus

«'Vous êtes là pour la caillasse ?' Sa voix est trop grave, c'est surjoué.
Derrière moi, j'entends Sam faire passer un rire pour une quinte de toux. Cet abruti va tout foutre par terre, il s'amuse trop. Je lui dis que oui, mais qu'on devrait peut-être en parler à l'intérieur. On le suit dans la chambre, et là c'est encore pire. Le chauffeur est assis sur un des lits, les yeux dans le vide, et Anton est assis dans un coin avec sa pipe à ice et un couteau papillon qu'il fait jouer comme dans un mauvais film des années 1990. Où est-ce qu'il a été choper ce putain de couteau ? Et pourquoi ? On est censés acheter des pierres précieuses, les mecs ont recréé l'ambiance du deal de drogue le plus cliché de tous les temps. Bande de cons. Ceci dit, quand je jette un oeil vers Pierre, je me rends compte qu'ils ont bien fait. Il est dedans à fond.» Charles Salem est un jeune journaliste de guerre cynique et désabusé, sous le choc de ses expériences des conflits au Moyen-Orient. Après une histoire d'amour tumultueuse, il fuit Istanbul pour Bangkok. Constamment dans un état second, il erre de prostituées en combats de boxe. À la recherche du fils de son meilleur ami, son quotidien ne tarde pas à basculer : arnaque aux pierres précieuses, bagarres, course-poursuite burlesque... Au long de cette traversée gonzo, délirante et envapée, des éclairs à la clarté insupportable surgissent, souvenirs de Syrie, de Libye, d'Irak. Quand la quête de réel vous mène de la violence des conflits armés à celle de pays transformés en paradis pour touristes et humanitaires du dimanche, il ne reste qu'à prendre les ténèbres de vitesse.

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Avis (2)

  • Ce livre a été pour moi très compliqué à lire. Je n'ai vraiment pas aimé l'omniprésence de l'alcool, de la drogue ainsi que de la prostitution.
    Ce livre était selon moi très répétitif et il n'y avait pas vraiment d'histoire.
    Malheureusement, ce n'est pas un livre que je pourrais recommander…

    Ce livre a été pour moi très compliqué à lire. Je n'ai vraiment pas aimé l'omniprésence de l'alcool, de la drogue ainsi que de la prostitution.
    Ce livre était selon moi très répétitif et il n'y avait pas vraiment d'histoire.
    Malheureusement, ce n'est pas un livre que je pourrais recommander…

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  • Perdre, Jean Carrère, Allia
    Charles Salem dit Charlie, journaliste, reporter de guerre presque par hasard, ne se remet pas des horreurs qu’il a vues en Syrie, en Libye. Alcoolique, en permanence sous des substances diverses et illicites, il retourne à Phnom Penh, l’un des seuls endroits où il...
    Voir plus

    Perdre, Jean Carrère, Allia
    Charles Salem dit Charlie, journaliste, reporter de guerre presque par hasard, ne se remet pas des horreurs qu’il a vues en Syrie, en Libye. Alcoolique, en permanence sous des substances diverses et illicites, il retourne à Phnom Penh, l’un des seuls endroits où il s’est senti bien. Il revoit quelques amis dont Anton, tenancier d’un bar plus que louche dont la femme est partie avec leur fils. Charles promet à Anton de retrouver son fils.
    Road trip halluciné, sous speed, tequila, rhum, joints et ice une drogue aux effets particulièrement dévastateurs. Ils sont 4 à sillonner les routes du Cambodge dans une caisse pourrie, tentant de glaner un peu de fric dans des combines, se faisant des gogos, des ennemis, du pognon, dépouiller…
    160 pages serrées de délires, de visites du pays, de rencontres hautes en couleur, de narration interne. Charlie ne va pas bien du tout, il souffre de ce qui n’est jamais nommé comme stress post traumatique mais qui y ressemble fort. Tout est bon pour tenter d’enfouir ses souvenirs qui pourtant, sans cesse, remontent.
    Ce n’est pas une lecture tranquille, qui passe doucement comme une cuiller de miel, d’ailleurs il n’y en pas dedans : non c’est du fort, du brutal, comme les substances que s’envoie le quatuor. Pas reposant, d’autant plus que Charlie a tendance à voir tout en noir, même le Cambodge et Phnom Penh cette ville pays qu’il aime pourtant. "Il faut se rappeler que le Cambodge a une démographie ultra rapide, et qu’en une génération occidentale, il y en a au moins deux ici, la majorité des filles tombant en cloque à seize piges. Le pays a la mémoire courte, et tout ça n’est que très peu enseigné à l’école publique cambodgienne, qui fait de son mieux mais est foireuse comme le reste du royaume. Les jeunes ne savent tout simplement pas qu’un génocide ignoble a eu lieu il y a quelques décennies , et ceux suffisamment vieux pour s’en rappeler (sic) et y avoir survécu sont traumatisés et se murent dans le silence."
    Acheté un peu par hasard à la librairie, parce qu’Allia est très sobre, n’écrit quasiment rien sur la quatrième de couverture, c’est une très bonne découverte et une heureuse surprise.

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