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Amélie Servoz, jeune modiste d'origine savoyarde installée depuis quelques années dans la capitale russe, assiste avec inquiétude à la déliquescence de l'Empire. Nous sommes en 1917, les combats de rue font rage, sa boutique de chapeaux et accessoires de mode est vandalisée. Découragée, elle décide de fuir la Russie accompagnée de son amie Joséphine, institutrice dans une maison bourgeoise. Non sans mal, elles montent dans un train pour la Finlande et la frontière suédoise, en ignorant qu'elles devront passer par la Norvège, l'Écosse puis l'Angleterre pour rallier la France occupée. Le voyage - risqué - est propice aux rencontres diverses. Aux souvenirs aussi, qui nous font découvrir en maintes occasions qu'Amélie n'a pas froid aux yeux. Enfant du faubourg Saint-Antoine à Paris où ses parents exercent le métier de plumassier, elle a quitté son pays en 1910 avec, pour seul viatique, l'invitation d'une compatriote à reprendre son affaire et un guide de la Russie chiné en librairie.
Fanny Tonnelier campe avec verve et finesse tout un aéropage de seconds rôles où les nationalités se mêlent ; changeant à volonté et avec dextérité la focale, elle raconte aussi bien le détail des gestes et des métiers que l'ample vacarme d'une Révolution naissante.
Amélie est partie tenter sa chance de modiste en reprenant une boutique à Saint Petersbourg au début du XXe siècle.
L’histoire la rattrape et l’oblige à abandonner son magasin qui avait du succès auprès de la bourgeoisie pour échapper à la montée du bolchevisme.
Le livre raconte son histoire et celle de son voyage de retour en France au début de la première guerre mondiale.
Pas de vrai coup cœur pour ce roman, je me suis un peu ennuyée à cette lecture. Des impressions de répétition dans la narration du voyage et des rencontres.
Le tout est bien écrit et l’on y découvre la société française implantée en Russie mais je n’ai pas trouvé un grand intérêt à l’histoire.
Rendez vous manqué dommage.
Partir à la découverte d'une nouvelle histoire avec les 68 premières fois c'est toujours un peu magique. Imaginer ce que les organisatrices ont pu choisir comme roman et au cours de la lecture chercher ce ou ces détails qui ont fait pencher la balance pour faire entrer le livre dans la sélection, c'est tout un programme.
Avec ce roman, j'ai franchi plusieurs frontières. Allez savoir pourquoi, j'ai toujours trouvé un peu compliqué les histoires se passant en Russie. La complexité des noms (moi qui n'arrive pas à retenir les prénoms des personnages je suis gâtée), les hierarchies familiales font que j'avais peu d'accroche pour ces romans.
Mais une lecture des 68 reste une lecture des 68 et c'est un gage de qualité pour moi donc j'ai ouvert ce livre sereinement !
Amélie (ça commence bien le prénom est facile à retenir) nous emmène avec elle dans un voyage passionnant vers la Russie pour ensuite revenir à ses premières amours pour enfin nous faire découvrir celui qui bousculera sa vie tout ça avec beaucoup d'autonomie.
Vous l'aurez compris, Amélie est une jeune femme dynamique et très moderne pour les années 1910. C'est particulièrement vrai lorsqu'elle se lance dans son périple pour rejoindre la Russie alors qu'elle est seule.
Elle va ensuite apprendre de manière concrète ce qu'est la vie avec son lot de joies, de craintes, d'angoisses, de peurs et de récompenses aussi.
Ce roman m'a beaucoup plu, bien plus que je ne l'avais imaginé. J'ai trouvé que cette jeune héroïne était courageuse et parfois même assez téméraire. Elle va aller vers des inconnus de manière spontanée et va persévérer dans ses choix, dans ses idées. J'aime beaucoup le ton qui est donné dans ce roman et qui m'a permis de me réconcilier un peu avec la Russie ;)
Le roman est très bien écrit et il se lit facilement. Je suis ressortie de cette lecture en ayant appris des choses et en étant charmée par cette femme qui narre sa vie de manière simple mais précise, qui évoque son passé et ses souvenirs avec une réflexion mûre et posée.
Une lecture dont je suis ressortie vraiment agréablement surprise et qui me laisse un doux
Amélie, jeune modiste très douée dans cette spécialité, a l’opportunité de reprendre une boutique de luxe qui confectionne des chapeaux à Saint-Petersbourg.
Elle décide de quitter sa famille, ses amies et son pays pour la Russie pour vivre cette expérience inattendue. Elle s’adapte facilement, vivant confortablement et ayant vite une vie sociale agréable. Amélie est heureuse dans ce nouveau pays d'adoption, surtout que ces créations ont du succès.
Tout se passe à merveille jusqu’au jour, où la montée du bolchevisme instaure un climat dangereux, laissant un sentiment d’insécurité. Il faut fuir…
Ce qui m’a plu dans ce roman, ce sont toutes les informations que l’on peut lire sur le métier de modiste et sur la création des chapeaux du début du XXe. Une belle recherche de la part de l’auteure.
Malgré cela, je me suis demandée plusieurs fois si je n’allais pas stopper cette lecture…J’étais tiraillée à la fois par l’envie d’arrêter de lire ce livre qui ne m’apportait pas beaucoup d’émotions et à la fois, lui laisser sa chance !
J’avoue que le personnage d’Amélie m’a beaucoup agacée ! Cette jeune fille un peu naïve mais pourtant très sûre d’elle, a toutes les qualités rêvées. Elle est courageuse, débrouillarde, talentueuse et intelligente, sans oublier qu’elle est très jolie.
Elle brave et échappe à tous les dangers et à la chance de rencontrer les bonnes personnes tout le long de son périple. Bref, un destin fabuleux qui manque de crédibilité pour ma part.
Pour moi, ce n’est pas une histoire, c’est un « joli » conte et comme souvent, dans les contes, l'histoire finit bien. Je me suis laissée bercer par ce récit, mais il m’a manqué quelque chose...Peut-être un peu de réalisme et certainement de l’émotion. Dommage...
http://leslecturesdeclaudia.blogspot.fr/2018/05/pays-provisoire.html
Un roman qui embrasse la grande Europe durant la première guerre mondiale à travers l’épopée de la jeune Amélie, modiste de son métier qu’elle exerce à Saint-Pétersbourg après avoir fait son apprentissage dans sa Savoie natale.
Amélie à Saint-Pétersbourg, Amélie voyage, Amélie est amoureuse, Amélie a le verbe haut, Amélie arrive toujours à ses fins, Amélie à Stockholm, Amélie en Angleterre, Amélie à Paris…..
Amélie traverse l’histoire et les pays sans encombre munie de sa jeunesse et de son joli minois.
Le style est agréable, le texte est fluide et bien écrit. Pour autant, j’ai trouvé le récit superficiel et l’héroïne sans épaisseur, tellement prévisible. De gros raccourcis sur l’histoire de la Russie, j’ai été un peu agacée par le traitement sans nuance de la révolution russe.
En revanche, j’ai beaucoup aimé et appris sur les métiers de modiste et de plumassier, métiers tombés dans l’oubli jadis exercés par des personnes talentueuses et créatives. Elles m’ont fait penser au savoir-faire des indispensables « petites mains » de la haute couture.
Pour être honnête j’ai terminé le récit en diagonale sans passion, sans surprise et sans grand intérêt.
Années 1910-1917
Amélie, jeune fille amoureuse de la mode suit des cours pour être modiste et décide une fois formée de partir en Russie s'épanouir professionnellement. Elle reprend la boutique de chapeaux et accessoires de Clémence qui souhaite finir sa vie en Savoie.
Elle partagera donc son temps entre la création de chapeaux que les mondaines commandent et la découverte de Saint Pétersbourg de manière insouciante jusqu'à sa rencontre avec Nicolas, militaire et démocrate convaincu, qui lui ouvrira peu à peu l'esprit.
En 1917, la situation politique est critique et pousse à l'exode ceux qui semblaient proches du Tsar. Amélie décide donc de rentrer en France. S'ensuit dès lors un périple, fait de belles rencontres, entre la Russie, la Finlande, la Norvège, l'Angleterre avant son arrivée à Paris .
Elle poursuivra son parcours de modiste malgré la guerre et retrouvera l'homme qui a faire chavirer son coeur lors de son périple.
Ce livre est un roman fort gentillet qui retrace donc une petite dizaine d'années de la vie d'une jeune fille où tout sourit même si en arrière plan se dessine la guerre et ses difficultés, difficultés qui ne semblent néanmoins pas concerner cette jeune fille.
Amélie est modiste à Saint-Pétersbourg depuis sept années. Arrivée de France en 1910, elle a repris une boutique de chapeau et ses créations se vendent très bien dans la bourgeoisie russe. Mais en cette année 1917, le pays change et la révolution s'étend. Amélie est obligée de fuir, de quitter le pays. Première étape, la Suède.
Pas mal a priori, je ne frémis ni ne parvins réellement à m’intéresser aux mésaventures de la jeune femme. Rien pourtant ne fut rebutant, histoire plaisante, les quelques allers-retours entre Saint-Pétersbourg et la vie d'avant d'Amélie à Paris renseignant un peu sur son parcours.
Je ressentis bien que ce roman put être truffé d'aventures, de surprises, de paysages et de rencontres, néanmoins, je peinai à en tourner les pages. Un roman à refiler à des amateurs du genre qui se réjouiront.
Amélie, modiste française installée à Saint-Pétersbourg, doit fuir la ville alors que la Révolution bolchevique éclate. Avec Joséphine, autre française exilée, elle entreprend le long voyage de retour vers la France. La lenteur du train donne tout le temps aux voyageurs de faire connaissance et de se raconter leur vie.
Je ne sais trop quoi dire de ce roman qui m'a semblé se rapprocher par la forme et par l'écriture des "romans pour dames" du début du XXème siècle, sinon qu'il m'a été fort ennuyeux. L'intrigue m'a paru ténue, le style désuet, le propos peu consistant, les personnages stéréotypés, le rythme languissant, la construction banale... Ce n'est que mon avis !
Fanny Tonnelier nous raconte l'histoire d'Amélie Servoz, jeune modiste savoyarde et téméraire.
En 1910, elle quitte les siens pour rejoindre Saint-Pétersbourg où l'attend l'invitation d'une compatriote à reprendre sa boutique de chapeaux.
Sept ans plus tard, face aux evenements que connait l'Empire russe, elle est obligée de fuir son pays provisoire. Son retour, pas de tout de repos lui fera traverser quatre pays, découvrir les bas-côtés de la guerre et rencontrer son prince, Friedrich et enfin retrouver les siens.
C’est original, polyphonique, passionnant et fort bien mené.
J'ai beaucoup aimé ce roman qui m'a révélé des aspects que je ce connaissais pas sur les relations franco-russes de cette période. Fanny Tonnelier possède une écriture fluide, agréable et romanesque. le Le désarroi, les craintes, les joies et le courage de ces jeunes femmes transparaissent de façon naturelle au fil des pages, elles qui doivent tout laisser derrière elles alors qu’elles avaient eu la force de choisir une vie peu commune pour l’époque.
L'ambiance de la Russie avec son folklore, le contexte politique sont parfaitement retranscrits et j'ai eu l'impression d'y etre.
A la lecture du métier d'Amélie j'ai souri car elle est modiste-plumassière et ma cousine exerce ce métier!. et Fanny a su en décrire les moindres détails tels que ma cousine l'aurait fait...
L'histoire d'amour entre Amélie et Friedrich est belle et touchante.
Bref, vous l'avez compris: j'ai adoré ce livre!!!!!!!!!!!!!!!!!
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