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À l'instar du héros de la célèbre chanson de Georges Brassens, Martin est un artisan honnête dont la seule ambition est de trimer pour ce qu'on veut bien lui donner. En ces temps de crise, il aurait été considéré comme l'ouvrier modèle dont rêve tout patron. Alors qu'il vient d'euthanasier son chien pour cause de sénescence, les mots de la chanson, braillés dans la nuit par la radio d'une voiture, viennent accentuer son trouble et le plonger dans une grande colère. Il prend son fusil. Tire. Tue. Sa vie va d'autant basculer qu'en prenant la route pour un dernier au revoir à sa petite soeur il rencontre Abiven, sorte d'égérie de la politique qui taille dans l'esprit des humains comme le sculpteur taille dans la pierre. L'élève se montre plus doué qu'en espérait sa formatrice et, gravissant tous les échelons, voilà que le frigoriste élu président du Sénat est en passe d'occuper pas moins que la charge de président de la République. Mais c'est sans compter avec le lieutenant de la police judiciaire, Claude Duron, alias « IBM Calculator », lancée à la poursuite de l'assassin. Elle finit par le rencontrer dans le jardin du musée Rodin, juste devant Le Penseur...
Pauvre Martin, pauvre misère, roman de Hassen Bouabdellah, est un véritable kaléidoscope miroitant toutes les facettes de la vie politique française.
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