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En épousant Merrill par amour, le jeune avocat Paul Ross est entré dans le clan Darling avec son cortège de privilèges : un appartement sur Park Avenue, un job en or, des week-ends dans les Hampton et des soirées avec le tout Manhattan. Mais bientôt Wall Street plonge et les grandes banques menacent de s'effondrer. Un scandale vient éclabousser la famille Darling, la propulsant sous les feux des médias, et Paul doit choisir son camp. Sauver sa peau en trahissant sa femme et les siens ou les protéger, coûte que coûte. Cristina Alger pose un regard subtil et implacable sur cette haute société new-yorkaise dont la crise financière de 2008 va faire voler en éclats les certitudes. Un roman étincelant, drôle et féroce, aussi tendu qu'un thriller, sur lequel plane l'ombre de Madoff.La crise a du bon. Grâce à elle, il y a des romans comme Park Avenue. Eric Neuhoff, Le Figaro.
Quand on lit la quatrième de couverture, on a l'impression qu'on va lire l'histoire de Paul et la façon dont le monde dans lequel il travaille va l'engloutir. Son travail, son mariage, sa famille...tout est inextricablement lié. Or, le roman s'ouvre sur la disparition d'un autre personnage ; disparition qui est le point de départ d'une intrigue complexe. Le lecteur va devoir s'efforcer de relier tous les membres d'une grande galerie de personnages entre eux et tenter d'identifier le maillon faible de cette grande chaîne. Rien n'est clair, rien n'est facile, à l'image du milieu dans lequel Paul et les autres évoluent.
L'auteure est elle-même issue du genre de familles de la finance new-yorkaise qu'elle décrit et a travaillé comme analyste financière pour Goldman Sachs, ainsi que comme juriste par la suite. Cela explique sûrement son talent à décrire les affaires et leurs implications. Cela dit, le suspense annoncé en début d'intrigue ne tiendra en haleine que les lecteurs qui aiment les romans pointus et qui préfèrent un réalisme froid à l'exploration de la psyché des personnages.
Depuis quelques semaines, de nombreux spécialistes économiques (mais pas que) évoquent, l'air de rien, la possibilité d'un crash boursier. Sommes-nous au bord du précipice ? La planche à billets a-t-elle été trop sollicitée ? Pour le commun des mortels, dont nous faisons la plupart partie, ces questions hautement techniques ne trouveront sans doute jamais de réponses, mais l'impact sur nos vies, lui, peut-être bien réel !
Grâce aux scandales, aux crises successives qui rythment le joyeux monde de la finance, des termes qui, à priori, n'auraient jamais dû entrer dans notre vocabulaire sont maintenant à la portée de tous. Depuis l'affaire Madoff, nous savons ce qu'est un système de Ponzi, depuis l'affaire Kerviel, nous connaissons mieux le rôle des traders. Mais cela ne s'arrête pas là ! Toutes ces affaires ont commun d'avoir révélé au monde des personnalités hors normes, des esprits brillants mais calculateurs, ingénieux mais uniquement motivés par le pouvoir que procure l'argent, bref des êtres fascinants malgré le machiavélisme de leur psyché.
L'argent divise, l'argent fascine, mais surtout l'argent inspire. Combien de films, de romans ces dernières années ont en trame de fond la bourse ? Il faut reconnaître que c'est un sujet passionnant, mais qui ne peut-être traité à la légère. Tout auteur s'y aventurant doit disposer d'un matériau solide, de consistance technique, et dans le cas du roman qui nous intéresse aujourd'hui, - "Park avenue" de Cristina Alger - le bagage de l'écrivain fait toute la différence.
Comme Merrill, l'un des personnages de son roman, Cristina Alger est issue d'une grande famille de la finance New-Yorkaise et a notamment travaillé comme analyste financière pour Goldman Sachs. Dans la description des relations qui unissent les acteurs de la finance, mais également dans le décryptage des rouages de ce milieu, l'auteure excelle sans mal à donner vie à un univers qu'elle connaît bien et qu'elle restitue avec un goût prononcé de l'authenticité. Les rêves, les aspirations de chacun, les rituels de cette classe privilégiée sont passés au crible par l'auteur, une forme d'auto-dérision pourrait-on dire au regard de son origine sociale.
"Park avenue" lorgne parfois du côté du thriller avec un suspense haletant, dû en grande partie au fait que l'intrigue se déroule dans un temps donné, chaque chapitre ayant pour titre le jour et l'heure de l'action. Les premières pages demandent d'ailleurs un temps d'adaptation, car les personnages sont introduits les uns après les autres et, pour certains d'entre eux, l'auteure égrène les informations, dissimulant habilement le lien avec les autres protagonistes pour mieux nous surprendre.
En dehors de quelques termes techniques, le credo de l'auteur est plutôt celui de la vulgarisation et l'on suit sans mal les pistes et autres ramifications qui permettent de mieux comprendre les différents enjeux de l'intrigue. Le style est par conséquent sobre, fluide, mais s'octroie quelques fulgurances stylistiques de temps en temps. Les personnages sont étoffés, mais aucun d'entre eux ne prend réellement le pas sur les autres, ce qui permet à l'auteure de ne jamais perdre de vue son fil narratif.
"Park avenue" se lit rapidement et travaille en permanence le lecteur au corps grâce à une construction efficace, des chapitres relativement courts et des révélations qui font avancer l'intrigue à bon rythme. En faisant la fine bouche, on pourrait arguer que situer un roman dans un milieu que l'on connaît sur le bout des doigts n'est pas une entreprise risquée, mais ce serait faire fi des qualités d'écriture indéniables de l'auteur. Reste donc maintenant à voir si Cristina Alger osera (ou aura osé) s'aventurer hors des sentiers qu'elle a tant de fois battus.
New York, le Waldorf Astoria, la crise financière, une saga des plus prenantes, une famille qui se déchire, voilà un bel ouvrage sur l'élite de la finance américaine, avec ses trahisons et ses intrigues de fond de couloir. Addictif et diabolique !
Là encore un grand coup de coeur du genre à laisser brûler sa sauce!
,thriller économico-roman:en vedette les grandes familles de la Côte Est des EU,Wall Street,ça ressemble à l'affaire Masoff.Pas fatigant,bien quoi!
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