Le jour où Beck rentre dans la librairie de Joe sonne comme une évidence. Il est attiré comme un aimant par ce qu'il voit et interprète comme des provocations. Il la suit, se nourrit jusqu'à la lie de son empreinte charnelle et de ses obsessions...
On se retrouve dans la tête et la peau d'un psychopathe aux prises avec ses méandres complexes et compulsifs. L'écriture est dangereusement immersive, et on se sent pris au piège d'un scénario obscène et malsain.
Difficile de cerner le personnage anguleux, déviant, caméléon. Beck est l'objet de ses désirs qu'il étire, décortique et malmène jusqu'à l'écoeurement. Il y a avec Beck un effet miroir, car il nous la décrit comme une figure instable. Il s'autorise et se dédouane régulièrement de ses actes à travers ce qu'elle lui renvoie.
Les scènes sont fantasmées et érotisées ici sans équivoque. On entretient ici une psychologie manipulatrice et perverse. Joe fonctionne à présent en roue libre, prêt à tout tenter et commettre sur ce qui se mettra en travers de son chemin.
Ce thriller, qui a inspiré la série You diffusée sur Netflix, est un page-turner aussi cauchemardesque que percutant !
PS : Méfiez-vous des libraires, ce ne sont vraiment pas des gens ordinaires...
C’est après avoir commencé à regarder la série que j’ai décidé d’attaquer le livre.
Le personnage féminin est aussi inintéressante, stupide, insipide et avide de sexe dans le livre que dans la série.
Par contre le héros n’a pas grand-chose à voir entre les 2.
Dans la série, il est plaisant, agréable, drôle, avec même un côté attachant et cela en est gênant car on a quand même affaire à un psychopate qui tuent les gens qui dérangent la petite vie tranquille à laquelle il aspire avec sa dulcinée.
Les réalisateurs ont été meilleurs que l’auteure car, elle, n'est pas parvenue pas à me faire aimer son héros !
Je n’ai pas accroché du tout à son personnage qui ressort particulièrement tourmenté et beaucoup trop porté sur le sexe alors que dans la série il est beaucoup plus romantique.
Dans le livre, l’auteure met davantage l’accent sur les scènes de sexe et un langage franchement trop cru et je ne trouve pas que ce soit judicieux parce que cela en devient lourd et pas forcément nécessaire. A croire qu’elle avait un gage à gagner en mettant un maximum de mots vulgaires dont ses préférés « bite, chatte, sucer » !...
Peut-être ne faut-il s’en tenir qu’à la série, mieux réussie que le livre (chose assez rare dans l’ensemble).
L’histoire n'est pas extraordinaire loin de là, c'est tout de même assez simpliste, parfois longuette et souvent cucul la praline ne tient que parce que le héros est un psychopate au lieu d’un mec ordinaire, sinon c’est clair que cela n’aurait eu aucun intérêt.
(J’ai commencé le 2ème tome par curiosité mais ça ne part pas très bien… long, passages inutiles et pas très intéressants… à suivre…).
Parfaite s'inscrit dans la lignée des bons thrillers psychologiques. Même des très bons. Caroline Kepnes nous offre un roman où l'obsession et la possession d'autrui n'a jamais été aussi séduisante. Le suspense d'abord frileux monte crescendo sans toutefois tomber dans la caricature des psychopathes sadiques. Non, ici il s'agit de charmer pour mieux désarmer. Troublant!
Au commencement, Joe ne semble pas fou, juste amoureux. Un peu rapidement oui, mais apparaît comme quelqu'un de tout à fait sympathique quoique légèrement prétentieux. Voilà en quoi résonne le tour de force de l'auteur. D'un personnage un peu borderline, la romancière sème le doute en le rendant sympathique et pose la question de la frontière entre amour, obsession, possession. Qu'est-ce que l'amour?
La séduction et le sexe, éléments obsessionnels de tous les personnages, se confondent dans ce qu'ils croient être un passage obligé de l'acte d'amour. Épris d'eux-mêmes, le narcissisme amoureux est porté à son paroxysme par la manipulation qu'elle génère. On assiste à une mise en abîme de l'obsession. Finalement qui est obsédé par qui?
L'emploi du "tu" intelligemment utilisé tout au long du roman apporte une proximité entre Joe et les lecteurs, ainsi l'impression de partager ses pensées malsaines est perturbante. Ecrit comme un journal des sentiments, j'ai senti poindre en moi une certaine pitié pour ce jeune homme mais aussi de la crainte et une détestation de l'objet de son adoration, Beck. C'est vous dire si l'auteur a bien fait son boulot!
Bourré de références littéraires et cinématographiques très intéressants, ils rythment les différentes obsessions de chacun notamment le film de Woody Allen, Hannah et ses sœurs, devenant le lien relationnel entre Joe et Beck.
Ici point d'actions retentissantes, ni de suspense haletant mais une psychologie des personnages fouillés. Le dénouement n'est pas le but, c'est le déroulement des événements qui importe. Certain vous diront que ce roman est cru, oui, mais en aucun cas vulgaire et donne un certain crédit à cette fiction. Quoi qu'il en soit j'ai passé un bon moment, ai pu m’immerger dans un cerveau malade et rien que pour ça je dis merci Caroline Kepnes.
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Un thriller original car c'est le "psycopathe" qui en est le narrateur. Mais la fin est décevante, on a l' impression d' avoir lu ces 500 pages pour rien.
J'ai tellement de choses à dire sur ce bouquin, que ça se bouscule un peu dans ma tête ! ...Et en même temps, je ne suis pas une très grande bavarde, donc que dire...
J'ai aimé ce livre. Je l'ai adoré même... Mais surtout, je suis complètement déconcertée par les raisons pour lesquelles je l'ai kiffé grave !!!
Dans ce thriller, nous sommes dans la tête d'un psychopathe, Joe, libraire. Il s'adresse à Beck, une jeune étudiante. Depuis qu'elle a franchi le seuil de la boutique, Joe est fou d'elle, à l'obsession.
Joe est jeune. Joe est cultivé et intelligent. Joe sait parler aux femmes. Joe a beaucoup d'humour. Joe a beaucoup de charme. Joe est séduisant et a beaucoup d'atout, je peux vous le dire ! Mais Joe est surtout un grand malade ! C'est un psychopathe bordel !!!
Comment c'est possible, ça ?!
Un séduisant psychopathe.
Ces mots ne vont pas ensemble ?!
Un livre, donc, franchement déroutant, au langage cru par moment, mais auquel on se fait très bien au fil de la lecture. Des références littéraires, musicales et autres intéressantes. Le "Je t'aime, passionnément, à la folie...!" prend tout son sens, ici.
Une folle passion...oui ! Voilà ! ... Parfaite, c'est une folle passion de malade !
Bon, et entre nous, je peux vous dire que certain(e)s auteur(e)s de livres érotiques peuvent aller se rhabiller... Ouahou quoi !...
Allez... Retour sur terre... Lisez ce bouquin !
J’ai tout d’abord eu du mal avec la narration car on se retrouve dans la tête d’un psychopathe qui s’adresse à sa victime. Mais passée cette surprise je suis entrée petit à petit dans l’histoire. D’autant plus qu’on découvre que ce psychopathe est un libraire, le bon copain , le mec sans histoire. Non mais sans blague si même les libraires sont psychopathe maintenant ! où va t-on ?
L’auteur nous fait donc partager les pensées les plus tordues, les plus malsaines d’un fou et c’est assez troublant. Ce qui l’est aussi c’est le sujet des réseaux sociaux car c’est comme cela que le psychopathe trouve sa victime et connait tout de sa vie. Sommes-nous tous des victimes en puissance ? Et si on changeait notre rapport à ces sites ? est-ce qu’il ne serait pas possible qu’un cinglé nous traque par ce biais ? C’est tellement crédible et bien mené qu’on peut finir le livre paranoïaque.
Par contre contrairement aux thrillers habituels il n’y a pas pas beaucoup d’action, pas de courses poursuites, pas de scènes de bagarres dans tout les sens. C’est vraiment l’aspect psychologique qui est mis en avant, néanmoins je ne me suis pas ennuyée pour autant.
Un livre surprenant et envoûtant, il mérite d’être découvert.
VERDICT
A lire pour les fans de thrillers et de psychologie, une histoire qui nous pose la question de tout raconter sur les réseaux sociaux et les nombreuses dérives qui vont avec.
https://lilacgrace.wordpress.com/2015/06/14/parfaite-kepnes-caroline/
Parfaite est raconté du point de vue de Joe : il utilise la deuxième personne pour parler de Beck, pour décrire chacun de ses gestes. Il faut un peu de temps pour s'habituer à cette narration. Pourtant, je trouve que cela donne à l'intrigue une autre dimension : on vit les événements avec Joe, on comprend ce qui le tracasse, pourquoi il agit de telle ou telle façon. Et, on se prend à s'attacher à lui, à détester le comportement hautain et frivole de Beck. C'est donc un récit plutôt tordu que nous propose l'auteure : un récit sombre ....
Avis complet ; http://sariahlit.blogspot.fr/2015/05/parfaite.html
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