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Papiers phenomenologiques

Couverture du livre « Papiers phenomenologiques » de Jan Patocka aux éditions Millon
  • Date de parution :
  • Editeur : Millon
  • EAN : 9782841370191
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Système fermé. Une philosophie inachevée est une philosophie ouverte. Une philosophie qui, d'une certaine manière, recommence à nouveau à chaque pas, reprend chaque problème à partir du début. " Telle est la situation dont témoignent les Papiers phénoménologiques, recueil d'écrits datés des... Voir plus

Système fermé. Une philosophie inachevée est une philosophie ouverte. Une philosophie qui, d'une certaine manière, recommence à nouveau à chaque pas, reprend chaque problème à partir du début. " Telle est la situation dont témoignent les Papiers phénoménologiques, recueil d'écrits datés des années 1965-1976, inédits en tchèque et en allemand, dont le texte a été établi, puis traduit par Erika Abrams. Le choix éditorial qu'elle propose se distribue selon deux axes principaux : tout d'abord, celui du mouvement de l'existence, rayonnant dans les problématiques de l'espace, de la corporéité, de l'être-avec ; ensuite, celui du mouvement de l'apparition, en confrontation critique avec les pensées de Husserl, de Heidegger et de Fink. De l'un à l'autre axe, et dans leurs recroisements, se trouvent les motifs complexes qui ont préparé à l'élaboration de la " phénoménologie asubjective ", sans doute l'apport le plus original de Patocka à la phénoménologie. À l'heure où l'essentiel de l'?uvre phénoménologique de Patocka commence à être connue du public français, il était indispensable, pour donner l'idée du travail phénoménologique, de pénétrer dans le " laboratoire " des pensées du philosophe tchèque. Et ce, pour tenter de conjurer le danger qui menace la phénoménologie depuis sa fondation par Husserl : sa réduction à des corps de doctrine où se perd ce qui fait la " vie " même de la phénoménologie. Incitation, donc, à la poursuivre plutôt qu'à la " compléter " ou à la " dépasser ", dans la découverte qu'il n'y a pas un seul de ses thèmes de réflexion qui ne soit très concrètement une question et un problème, ouverts à l'infini de la reprise incessante, au gré de styles d'interrogation irréductiblement divers.

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