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Oscar Wilde : Ou la vérité des masques

Couverture du livre « Oscar Wilde : Ou la vérité des masques » de Jacques De Langlade aux éditions Mazarine
  • Date de parution :
  • Editeur : Mazarine
  • EAN : 9782863742600
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

En prétendant qu'il avait mis " son génie dans sa vie et son talent dans son oeuvre ", Oscar Wilde se signalait à l'attention des biographes. Ceux-ci ne manquèrent pas de s'interroger sur une existence successivement vouée à l'excentricité, au scandale et à la déchéance. Quant à l'oeuvre, elle... Voir plus

En prétendant qu'il avait mis " son génie dans sa vie et son talent dans son oeuvre ", Oscar Wilde se signalait à l'attention des biographes. Ceux-ci ne manquèrent pas de s'interroger sur une existence successivement vouée à l'excentricité, au scandale et à la déchéance. Quant à l'oeuvre, elle tomba peu à peu dans l'oubli, à l'exception d'une ou deux comédies, du Portrait de Dorian Gray et de La Ballade de la geôle de Reading. Le génie, le talent se résumaient, en fin de compte, à cette silhouette de vieux dandy amateur de garçons, traînant dans les cafés pour y noircir des feuillets inutiles. Voire.

Il était temps de relire Wilde et de se pencher à nouveau sur l'histoire de sa vie. Robert Merle s'est admirablement acquitté de la première tâche. La seconde revenait à Jacques de Langlade qui, avec perspicacité, s'est attaché à retrouver la vérité derrière le tissu d'à-peu-près, d'affabulations et de mensonges qui constitue la légende wildienne.

Nous découvrons un Wilde énergique, courageux, doublé d'un expert en relations publiques. Capable de s'enflammer pour une cause _ l'affaire Dreyfus _, il se montre remarquable conférencier, causeur étincelant. C'est une star. Soucieux de son image, il n'hésite pas à s'avancer nu devant la justice lorsque son honneur est mis en cause. La suite est connue: la condamnation à deux ans de prison pour corruption de mineurs, la faillite, la misère. C'est un clochard qui meurt le 30 novembre 1900 d'une méningite, dans un hôtel de la rue des Beaux-Arts.

Wilde eut-il conscience de ce qui le poussa à mener jusqu'au bout sa propre destruction? Jacques de Langlade se garde de conclure. Pourtant, comment oublier la phrase terrible qu'écrivit le prisonnier de Reading: " La douleur est la suprême émotion dont l'homme soit capable et, en même temps, le prototype et le banc d'essai du grand art. "

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