« Sur le coup, son coeur avait lâché. Leur coeur. Le sien et le sien. » XXIIIe siècle, l'Optimisation garantit bien-être et performances décuplées. Louise, qui s'y est toujours opposée, perd son conjoint. Elle se retrouve alors seule avec son nourrisson et sa douleur, suscitant l'incompréhension des siens.
Voici un roman d'anticipation autoédité qui amène à se poser des questions sur le transhumanisme.
"XXIIIe siècle, l'Optimisation garantit bien-être et performances décuplées. Louise, qui s'y est toujours opposée, perd son conjoint. Elle se retrouve alors seule avec son nourrisson et sa douleur, suscitant l'incompréhension des siens."
L'Optimisation permet de ne pas être parasité par un trop-plein d'émotions, mais aussi de ne plus être malades. Les optimisés s'avèrent donc plus constants psychologiquement. Leur travail, plus productif et pertinent. Leur vie, plus sereine. Oui mais bien sûr, cela a un prix, que tout le monde ne peut pas payer.
Avant le décès de son conjoint, même sans avoir succombé aux sirènes de l'Optimisation, Louise vivait plutôt bien. Dans un amour, certes moins stable, mais bien réel. Et n'en déplaise aux fervents défenseurs de l'Optimisation, ses compétences étaient loin d'être négligeables.
Ses proches n'avaient jamais compris son choix, mais l'avaient malgré tout accepté.
Sauf que, voyant son état suite à la perte de l'être aimé, ils deviennent plus pressants.
Pourquoi s'obstine-t-elle à subir cette souffrance ? Pourquoi infliger ça à son enfant ? Alors que la solution est tellement simple et à sa portée.
Dans ce récit, nous entrons dans la tête de Louise. Elle fera ses choix. Aurions-nous fait les mêmes ? Difficile de le dire...
Même si ce récit est très questionnant, j'ai vraiment apprécié cette lecture ; ce fut une très belle surprise.
Nous sommes au XXIIIème siècle et l’Optimisation est le moyen trouver par les humains pour être immunisés, d’humeur égale et profiter de la vie à son maximum ! Mais pas pour tous les humains, les pauvres en sont exclus et subsistent dans l’ignorance et la maladie !
Louise est professeur, mariée, mère de famille. Avec son conjoint ils ont fait le choix du refus de l’Optimisation, voulant vivre au plus près de la vraie vie, tandis que leurs familles et amis ont sauté le pas.
Suite à un accident Louise se retrouve seule avec son bébé qui va s’avérer différent, difficile alors qu’elle a plongé dans une dépression post-partum.
L’autrice est psychiatre et a réussi à m’immerger dans la tête de Louise, me faire ressentir tout ce qu’elle vivait et imaginait. Tout cela d’une écriture directe mais élégante, sans phrase compliquée même si quelques mots un peu plus spécifiques m’ont obligé à chercher leur sens, parce que j’aime les mots et leur signification, même s’il y peu de chance que je m’en serve un jour. L’emploi des ces termes ne gêne en rien l’immersion dans l’histoire.
Le tout se lit aisément, c’est assez accrocheur pour que j’ai fini par me poser la question de savoir ce que j’aurais fait ou ce que je ferais dans cette situation !! Tout est tellement réaliste que c’est parfois malaisant mais c’est une réaction voulue et saine je trouve.
Il faut souligner qu’il n’y a pas de faute d’orthographe, pas de mots manquants ou mal employés et que c’est un réel plaisir de se laisser porter sans anicroche jusqu’au bout du livre, publié en autoédition !
#Optimisés #NetGalleyFrance
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