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Oeuvre romanesque complète t.1

Couverture du livre « Oeuvre romanesque complète t.1 » de Joe Bousquet aux éditions Albin Michel
Résumé:

Depuis sa mort, survenue en 1950, Joë Bousquet, le poète foudroyé de Carcassonne, ne cesse de grandir. Ses correspondances se multiplient en librairie, ses oeuvres font l'objet d'études admiratives ou de thèses attentives. Mais rares sont ceux qui ont pu avoir accès à son oeuvre romanesque,... Voir plus

Depuis sa mort, survenue en 1950, Joë Bousquet, le poète foudroyé de Carcassonne, ne cesse de grandir. Ses correspondances se multiplient en librairie, ses oeuvres font l'objet d'études admiratives ou de thèses attentives. Mais rares sont ceux qui ont pu avoir accès à son oeuvre romanesque, devenue à peu près introuvable.

Cette oeuvre, il nous a donc paru passionnant de la réunir, en deux forts volumes, romans et contes mêlés.

Dans ce premier volume, voici d'abord un premier groupe d'ouvrages à tonalité romanesque : Il ne fait pas assez noir (1932), Le Rendez-vous d'un soir d'hiver (1933), Une passante bleue et blonde (1934). Trois courts romans qui roulent sur les mêmes thèmes, et qui se caractérisent par une écriture très cherchée et par la prédominance du rêve surréaliste sur la réalité vécue.

Ensuite viennent deux des maîtres livres de Joë Bousquet : La Tisane de sarments (1936), qui est une sorte de "nouveau roman" avant la lettre, dont l'originalité tient notamment à ce que l'écrivain, tout en s'inspirant de l'aventure du langage, n'oublie jamais que la fiction doit respirer dans l'ouvert et non demeurer captive des pièges de l'écriture; et Le Mal d'enfance (1939), dédié à Paul Eluard, qui fait une large place au merveilleux surréaliste et à l'ingénuité folklorique.

Comme l'écrit René Nelli, à qui nous devons cette édition et qui l'a préfacée, Joë Bousquet "ne pouvait se trouver à l'aise que dans une forme de romanesque qui n'appartînt qu'à lui. Il était déterminé par ses conceptions philosophiques, et (...) parce qu'il ne croyait qu'au Journal autobiographique, à laisser la fiction naître librement du langage surréalisant, du miroitement des faits significatifs, et même des illuminations intellectuelles".

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