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Cuba, 1956. Nora et Alicia, deux cousines, vivent une enfance heureuse et insouciante. Mais la révolution éclate, et Fidel Castro prend le pouvoir.
Un climat de peur, accentué par la répression, s'installe peu à peu sur l'île, poussant les parents de Nora à émigrer aux États-Unis.
Grâce aux lettres que les deux cousines ne cessent d'échanger, elles restent proches. Mais Nora comprend bien vite que la vie d'Alicia est devenu un enfer.
Nora décide alors de retourner à la Havane pour lui venir en aide. Ce qu'elle va découvrir à Cuba est pire encore que ce qu'elle avait bien pu imaginer...
Cecilia Samartin signe ici une histoire d'amitié et d'amour, une ode à cette île qui restera à jamais le paradis perdu de son enfance.
Première édition : l'Archipel, 2015
Nora et Alicia sont cousines et ont été élevées ensemble à Cuba. Elles sont toutes les deux liées par une forte amitié. Les souvenirs heureux ont marqué leur enfance insouciante. Jusqu’au jour où Castro prend le pouvoir et tout bascule. Nora, sa sœur et ses parents font le choix de partir vivre aux Etats-Unis alors qu’Alicia choisit de rester sur l’île avec sa famille.
Nora est donc contrainte à l’exil et doit tout laisser derrière : sa maison, sa meilleure amie, son pays. Mais les deux jeunes filles vont garder contact en s’échangeant des lettres pendant de longues années.
Dans ce roman, Cecilia Samartin nous fait découvrir avec amour son pays d’origine. Au fil des pages, on ressent la chaleur de Cuba, ses couleurs et tout ce qui fait le charme de cette île.
Malheureusement, le contexte politique va provoquer de graves troubles dans tout le pays.
À travers cette lecture, on assiste alors, d’une part, aux tentatives d’intégration et d’adaptation de Nora dans son nouveau pays. Mais, ses efforts restent vains, et elle doit surmonter le manque et la nostalgie de sa terre natale.
D’autre part, on suit avec émotion et révolte les difficultés quotidiennes que traversent Alicia dans ce pays dominé par un régime totalitaire où les désillusions s’amoncellent.
C’est la première fois que je lis un roman de Cécilia Samartin et je suis ravie de la découverte. J’ai beaucoup appris sur l’Histoire de ce pays et les conditions de vie de ses habitants touchés durement par la révolution de Castro.
L’écriture de la romancière, pleine de sensibilité, m’a touchée et submergée. Cette dernière nous livre un portrait de Cuba réaliste, marqué par la dictature de Castro. Une histoire familiale forte, prenante et émouvante sur l’amour, le déracinement, l’amitié mais surtout sur l’espoir.
http://mesechappeeslivresques.wordpress.com/
Une histoire poignante, émouvante, passionnante que celle de la famille de Nora, cubaine, quittant son pays lors de la prise de pouvoir de Fidel Castro.
Nora et ses parents émigrent aux Etats-Unis et apprivoisent leur nouveau pays, tout en ayant leur coeur à Cuba.
Alicia, la cousine de Nora, est elle, restée avec ses parents à Cuba, et va à travers ses lettres envoyées à Nora, lui relater sa lente descente aux enfers.
Effectivement, alors que Nora et ses parents, s’habituent progressivement et avec quelques difficultés de langage ou de culture aux USA ; Alicia et ses parents, en ayant choisit de rester à Cuba, ne seront pas récompensés de leur espoir en Castro.
A travers ses lettres, Alicia, va ainsi apprendre à Nora, les difficultés pour trouver un travail, pour s’alimenter, pour subvenir à l’hygiène, toutes les privations que vont progressivement subir les Cubains.
Quand Alicia se marie avec un noir Tony et que Lucinda leur fille, naît, ils seront également victimes du rejet des métis.
Nora, au fil de ces échanges ressent un très fort besoin d’aller voir sa cousine, et de l’aider comme elle le peut.
Quand elle y va, elle se rend compte de la déchéance de sa cousine, des grandes difficultés de la vie quotidienne, de la perte d’espoir dans un avenir meilleur
S’ensuit alors une partie du roman très poignante, quand Nora prend la décision de ne pas quitter Cuba sans sa cousine et sa nièce, et les aventures qu’elles vont vivre.
On est pris au cœur, on vibre avec eux, car l’auteur a réussi à faire ressentir au lecteur, à travers son écriture émouvante, ce que l’on peut vivre lors du déracinement et de la perte d’espoir.
Au final, c'est un excellent roman et une auteur à suivre.
Ce livre fait partie des livres qui bouleversent et qui s'impriment en nous durablement. il y a des événements qui sont loin de nous, de notre quotidien, et pour lesquels on ne se sent pas concernés... Et puis, un jour un auteur nous raconte une histoire et subitement la réalité nous rattrape et nous saute aux yeux, et il n'est plus possible ensuite de rester indifférent. C'est ce que j'ai ressentie en lisant ce roman, éprouvée par le bonheur de l'enfance volée, évanouie, la séparation et l'arrachement douloureux, le manque, la culpabilité.
Nora a laissée sa cousine à Cuba après la prise de pouvoir de Castro en 1956, elles ne cesseront jamais de s'écrire mais Nora ne pourra jamais s'imaginer avant de retourner dans son pays, comment il a changé, et combien il est devenu difficile de vivre là bas. C'est Nora qui nous décrit d'abord l'enfance heureuse, le pays chatoyant qui sent bon les fêtes de famille et l'insouciance, marquée par les secrets, leurs rires d'enfants et l'admiration qu'elle voue à sa cousine. Malgré une vie privilégiée, choisie par ses parents, elle n'oubliera jamais sa patrie, son passé et ceux qu'elle a laissée derrière elle. Le retour est controversé mais inévitable, elle y trouvera les ruines, le malheur et le désespoir, mais aussi pourtant chaleur et hospitalité de ceux qui n'ont plus rien, et qui n'ont plus que cela à offrir.
L'écriture nous touche à vif, les émotions nous serrent à la gorge et nous submergent. Le voyage est éprouvant, la lutte sera vaillante, évidente et sincère. C'est un lourd bagage à porter pour Nora, mais la destinée de ces deux jeunes femmes resteront à jamais indissociables. Nora devra finalement à Alicia la réconciliation ultime avec son histoire, pour ne pas oublier que l'âme de son pays, c'est elle avec les siens qui le détient dans ses mains.
Un roman puissant, qui donne à comprendre la difficulté d'abandonner sa culture et son pays. Une histoire déchirante et lumineuse qui va sûrement bousculer votre petit confort. Cécila Samartin a réussit avec ce beaucoup de sensibilité a laisser une trace, un bel hommage à ses racines.
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