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NCSM Montcalm ; le français dans la marine canadienne, 1923-2008

Couverture du livre « NCSM Montcalm ; le français dans la marine canadienne, 1923-2008 » de Christian Hebert aux éditions Pu Du Septentrion
Résumé:

Jusqu´à quelle époque est-il possible de retracer l´histoire du Service naval dans la ville de Québec ? En observant les coutumes et les traditions de la Marine canadienne, la réalité paraît évidente : elle est un calque de la Royal Navy. Il fallut en effet attendre au lendemain de la Première... Voir plus

Jusqu´à quelle époque est-il possible de retracer l´histoire du Service naval dans la ville de Québec ? En observant les coutumes et les traditions de la Marine canadienne, la réalité paraît évidente : elle est un calque de la Royal Navy. Il fallut en effet attendre au lendemain de la Première Guerre mondiale pour que se concrétise l´idée d´implanter un établissement côtier permanent à Québec.

Pour la première fois, le 21 avril 1923, fut mise sur pied une unité ayant pour mission de recruter, d´offrir un entraînement, ainsi que la possibilité d´y faire carrière. Il y eut bien sûr des précédents ailleurs au Canada, puisqu´une série d´initiatives avait mené à la création de la Marine royale canadienne, en 1910.

C´est dans un climat d´après-guerre qu´est créée la demi-compagnie de Québec de la Royal Canadian Naval Volunteer Reserve (RCNVR). L´unité de réservistes devint la division de Québec à l´automne 1935, rattachée au Navire canadien de Sa Majesté (NCSM) Montcalm lors de sa mise en service, le 13 novembre 1941. C´est avec la venue de ce bâtiment que les Canadiens français s´intégrèrent dans une marine typiquement britannique, de confession protestante et singulièrement unilingue anglaise.


Christian Hébert travaille dans le milieu maritime depuis 1996. Historien de formation, il a servi comme officier de navigation au sein de la Marine canadienne. Il est analyste pour la Compagnie d´arrimage du Saint-Laurent au port de Québec. Il préside l´Institut canadien des armes à feu, organisme de bienfaisance ayant pour mission d´exploiter un musée et d´offrir des services aux victimes souffrant d´actes commis avec des armes à feu, ce qui profite à la communauté. Il est également membre de l´Association pour le soutien et l´usage de la langue française, association qui s´efforce de défendre la qualité de la langue française au Québec.

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