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« Clandestine depuis un an Il s'étonnait de voir des aliments disparaître de sa cuisine : un quinquagénaire célibataire des quartiers sud a installé une caméra et constaté qu'une inconnue déambulait chez lui en son absence. » Éric Faye nous livre une de ces fables étranges dont il a le secret. Cent-vingt petites pages, pas une de plus, permettent à l'écrivain de brasser, sans jamais forcer le trait, sans même avoir l'air d'y toucher, de grands thèmes : la culpabilité, la honte, la solitude, le remords.
Grand prix du roman de l'Académie française 2010 Biographie de l'auteur Éric Faye a publié chez Stock Croisière en mer des pluies (1999), Les cendres de mon avenir (2001), La durée d'une vie sans toi (2003), Mes trains de nuit (2005), Le syndicat des pauvres types (2006), L'homme sans empreintes (2007) et Nous aurons toujours Paris (2009).
Coup de coeur pour ce court roman, plein de sensibilité et de poésie qui nous dit avec une grande pudeur la vie de deux quinquagénaires , deux solitudes,dont la « rencontre » est tout à fait inattendue.
Eric Faye part d'un fait divers pour créer cette courte histoire.Shimura célibataire travaille à la station météo de Nagasaki. Il s'aperçoit que des aliments disparaissent de son réfrigérateur à plusieurs reprises et décide d'installer une webcam chez lui. de son travail, il
surveille sa cuisine et voit l'ombre d'une femme, puis quand il l'entrevoit cuisant du riz il fait venir la police qui découvre l'inconnue tapie dans une pièce.L'intruse a 58 ans., elle est « installée « chez son hôte, à son insu depuis un an.
Qui est-elle vraiment ? L'auteur fait pour la suite des choix narratifs surprenants, il ne choisit pas de donner suite au destin …
4ème de couverture :
Shimura-san mène une existence solitaire et ordonnée dans la banlieue de Nagasaki. Mais voilà que des objets se déplacent, chaque jour, insidieusement, que de la nourriture disparaît. Fantôme Hallucinations ? Grâce à une webcam, la vérité se fait jour : une femme habite clandestinement chez lui, depuis un an...
Grand Prix du roman de l'Académie française 2010, Nagasaki est un chef-d'oeuvre de mélancolie, un récit percutant sur l'isolement, où les ombres qui peuplent l'histoire du Japon ne sont pas loin.
*****
Une centaine de pages pour retracer brièvement un véritable fait divers au Japon. C’est fluide, plaisant mais triste aussi.
Une centaine de pages seulement, donc un livre qui se lit en moins d'une heure. C'est intéressant et la solitude des deux personnages bien rendue.
Un homme célibataire de 50 ans a une vie très train train. Il part tous les matins vers son travail de météorologue et on se doute qu'il doit prendre tous les jours le même chemin. Il rentre directement le soir, aucune soirée des collègues et laisse filer le temps dans son appartement très clean; Puis un jour, il a un doute, il manque du jus de fruit dans la cuisine et la bouilloire ne semble plus à la bonne place. Grâce à la technologie, il installe une webcam dans son salon et surveille alors de son bureau son appartement. Et un jour il découvre une ombre, envoie illico la police qui découvre qu'une femme passait ses journées dans son appartement depuis presqu'un an. A partir d'un fait divers, Eric Faye nous narre le quotidien de gens seuls, qui vivent les uns à côté des autres. Un constat de la solitude actuelle. une très belle écriture pour ce livre bouleversant.
Tous ont vu, au travers de ce roman, une déclinaison des mœurs japonaises !
Pour ma part, ce qui a retenu mon attention c'est cette situation d'homme abusé, à qui un intrus dérobe des victuailles aussi diverses que variées.
J'ai tenté de me mettre à la place, quelques instants de Shimura-San et j'en ai eu le vertige !
La caméra, la prison et les brefs instants de culpabilité pour quelques bouchées de nourriture n'ont pas réussi à me faire prendre du recul et à apprécier la performance de l'écrivain !
J'ai trouvé ce livre vain et à la limite de l'absurde ! Je l'écris, toutefois, un peu à regrets , car je reconnais que ma voix est un peu dissonante comparée aux critiques élogieuses accordées à ce roman, qui s'était vu couronné du Grand Prix de l'Académie Française en 2010 !
Shimura-san vit seul dans sa maison de Nagasaki ; il travaille dans une station météorologique.
Homme d'habitudes, il a l'habitude de noter mentalement ce qui l'entoure.
Depuis quelque temps, il a le sentiment que de la nourriture disparaît de son réfrigérateur, que le niveau des bouteilles et des boissons baisse légèrement ...
Il décide d'investir dans une webcam pour essayer de piéger son cambrioleur ...
Mais ce n'est pas un cambrioleur, mais une SDF qui a pris l'habitude de s'introduire chez lui, pour profiter de cet abri pendant le temps qu'il passe au travail. Elle s'est à peine servi dans ses placards, les jours où il faisait trop mauvais pour qu'elle aille se servir dans les poubelles de produits à peine périmés du supermarché voisin ...
Le procès révélera les motifs de son installation, tout comme le sentiment étrange mélange de culpabilité et de rancœur qui poussera Shimura-san à déménager.
Un roman tout en pudeur, tout en douceur, en petites touches d'un auteur que je ne connaissais
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