Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Après nous avoir présenté dans le premier tome la structure de la Mythologie grecque et nous avoir initiés à sa lecture symbolique, l'auteur poursuit dans ce nouvel opus le décryptage des mythes et le rapprochement qui s'impose entre les oeuvres de Sri Aurobindo et celles d'Homère, d'Hésiode et de leurs successeurs.
Nous découvrons les exigences et les pièges du chemin spirituel ouvert symboliquement par les noces de Cadmos et d'Harmonie, « harmonie » qui est « exactitude » dans chaque parole, chaque réaction, chaque mouvement.
En son essence, l'intellect devrait être un outil d'exécution de ce qui est perçu par l'intuition, et non le maître. Dans l'humanité actuelle, il occupe donc une place qui ne lui revient pas, écrasant tout ce qui ne se soumet pas. La connaissance à laquelle il prétend n'est le plus souvent qu'accumulation de savoirs.
Considérer des vérités opposées est contraire à sa nature et le doute l'accompagne toujours. La sagesse est son but, mais la liberté qu'il cherche se confond avec les revendications de l'ego. Ce mental logique est d'ordinaire considéré comme le summum de l'humanité, mais l'homme qui fonctionne sur ce plan est rarement attentif à l'origine de sa pensée et rarement capable de concilier les points de vue opposés en des synthèses plus hautes. Purifier et perfectionner ce plan est donc l'un des premiers travaux à effectuer sur le chemin de la connaissance : rejeter les opinions toutes faites, les encombrements de la pensée, les intrusions du vital, le manque de concentration, les influences qui privent la pensée de son indépendance, etc.
L'ensemble de ces perturbateurs alimente en effet « l'illusion ». . la « lumière » qui a guidé le chercheur pendant la phase précédente préparait l'entrée sur le chemin. Pour marquer ce début d'engagement, il doit d'abord se purifier. Mais cette première purification n'ira pas sans difficultés, car le mouvement de l'évolution s'y oppose (le Dragon-serpent).
Ce dragon était un protégé d'Arès : c'est donc un « gardien » qui veille à la juste évolution des formes. Si le chercheur n'est pas prêt, s'il n'a pas conquis une individuation suffisante, il ne peut se présenter devant « les portes du temple ».
Cette purification peut sans nul doute être rapprochée des travaux préliminaires d'Héraclès.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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