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Nous sommes tous, dans notre quotidien, témoins auriculaires de multiples présences musicales, qui vont, notamment, de Beethoven à Michael Jackson.
Cette pléthore est le fruit de la civilisation occidentale, telle qu'elle s'est développée à partir du dix-neuvième siècle : l'entreprise capitaliste, se servant des nouvelles technologies de production et de distribution du son, soumet la musique aux contraintes de la production industrielle et aux exigences du libre échange lié au droit démocratique au libre goût musical, Ces nombreuses musiques qui circulent dans notre société ont toutes un "public" et donc un sens, qu'il s'agit, pour une science de la musique qui se veut globale, de dégager.
C'est ce qu'entreprend de faire l'auteur, par l'étude de la formation sociale des significations musicales, ainsi que de leur relativité et de leur mobilité, selon les contextes culturels. Ce texte essaie d'en finir avec les dichotomies simplistes : musiques de tradition populaire, serves de l'investissement économique, contre musiques de tradition "classique", à haut investissement esthétique, que les études musicales traditionnelles ont traitées comme s'il s'agissait de deux mondes cloisonnés.
La méthode est empruntée principalement à l'anthropologie, seule à pouvoir embrasser toute cette masse musicale, cette sonosphère administrée - mais une anthropologie qui n'oublie pas les textes : les codes, et leurs mélanges.
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