Des idées de lecture pour ce début d'année !
Né en 1899 et donc contemporain des débuts du cinéma, féru de documentaires scientifiques qu'il allait voir avec Emil Cioran, autant que de films d'horreur auxquels il entraînait Joyce Mansour, Henri Michaux est pratiquement entré en littérature par un article sur Charlie Chaplin en 1922. Quoi qu'il n'ait jamais été acteur, à la différence de son ami Antonin Artaud, il incarne la voix off d'un documentaire d'Éric Duvivier sur la drogue, Images du monde visionnaire, pour lequel il a écrit le texte. Même si ce film le déçoit au bout du compte, le cinéma l'accompagne sa vie durant, parfois explicitement, du moins continument, car il est la réalisation technique de son idéal de mouvement qui constitue aussi sa définition de l'existence. Ce que Michaux préfère dans la vie, la peinture, la musique et jusqu'à l'écriture elle-même, c'est la cinétique. Ce rêveur d'images en mouvement réalise, par le pinceau, la drogue, la poésie et tout ce qui dans le monde est dynamique, son objectif : faire son cinéma et ainsi échapper à la fixité mortifère.
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Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."