L’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy poursuit l’exploration fantasmagorique de sa mémoire familiale...
On oublie souvent qu'une grande partie des soldats français durant la grande guerre n'avaient pas le français comme langue maternelle mais s'exprimaient quotidiennement dans une langue régionale.
Louis Bonfils, officier du XVIème corps est de ceux-là : et quelle langue ! l'occitan languedocien d'un félibre énergique, engagé et "grande gueule" : Soui counougut couma l'ouficiè lou mai emmerdant de touta la divisioun.
Doublement patriote pour la France et pour la langue d'oc, Bonfils prend à partie son supérieur qui insultait les soldats du midi.
Bonfils exhorte ses "pays" à la fierté et au courage et surtout à continuer à parler occitan : "es pas en francimand que pourrès vous rapelà das bords dau Rose ou das serres de las Cevenas." Il raconte la guerre comme il la voit, des permissions où l'on se repose enfin "avèn ben manjat, ben begut, parlat en lenga .. " aux visions horribles des cadavres des deux camps : "Pos creire que, quoura pense à-m-aco, soui encara boulegat."
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