"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Hercule Consalvi, romain de naissance, fut sans aucun doute le plus grand des secrétaires d'État du Saint-Siège.
Il atteint la célébrité grâce à son rôle dans deux événements de portée internationale : la signature du concordat avec la France de Bonaparte, et le Congrès de Vienne.
Le concordat fut conclu, au bout de mille péripéties, le 15 juillet 1801. Dans ses Mémoires, Consalvi nous montre comment il a conduit une stratégie politico-ecclésiastique constante, dans le but de renforcer le gouvernement pontifical après les épreuves de la Révolution, en dépit des manoeuvres de Bonaparte qui visait à imposer sa loi non seulement sur les États Pontificaux, mais encore sur l'Église et son chef.
La situation des États Pontificaux et les circonstances politiques poussèrent Pie VII à accepter de participer au Congrès de Vienne, auquel il envoya le cardinal Consalvi. Prudent et déterminé, celui-ci parvint à obtenir la restitution des territoires italiens des États Pontificaux, et à faire échouer les négociations avec la France pour l'annulation du concordat de 1801.
Hercule Consalvi se distingue par sa prise de conscience de la situation nouvelle, créée par la Révolution, et de la nécessité de conjuguer la restauration du gouvernement pontifical et sa profonde réforme, afin de faire des États Pontificaux un État moderne.
Voici, inédits en français, édités par Mgr Bernard Ardura, secrétaire du Conseil pontifical pour la Culture, ses Mémoires.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !