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La prophétie du Destructeur s'est réalisée : Faraoh, un homme aussi brillant que mystérieux s'empare du pouvoir pour transformer les terres d'Hizaion. Dans ce monde en guerre qui bascule dans la technologie et où la magie est interdite, la forêt d'Etheldrede devient le dernier sanctuaire, protégé par un sortilège. Une enfant y naît alors, et grandit, élevée par Cassandra magicienne et gardienne de la forêt. Développant des pouvoirs insoupçonnés et une personnalité affirmée, la jeune fille est appelée à un grand destin au sein de la Caste des prêtres. Pourtant Cassandra et ses supérieurs s'interrogent sur cette enfant rebelle : Andraste, est-elle vraiment l'espoir de la magie ? Ou bien celle qui les détruira tous ? Faraoh était-il vraiment le Destructeur ?
Critique de ma soeur Mathilde (13 ans)
J'ai mis 3 étoiles à ce roman de fantasy. J'ai trouvé intéressant le mélange des mondes (la technologie et la magie). Ainsi que le thème de la mythologie (par exemple les elfes et d'autres créatures fantastiques).
*
Andraste, l'héroine, est une adolescente que je trouve un peu égoiste, qui peut-être dangereuse à certains moments. Mais je la trouve intelligente et maligne et aussi très courageuse (j'aimerais pouvoir moi aussi me rebeller et changer de monde comme elle).
Dans la forêt, l'ambiance est parfois sombre et on peut y faire de mauvaises rencontres.
Au début du livre, je n'ai pas bien compris ce que voulaient les personnages. Il y en avait peut-être un peu trop. Mais au fil des pages, j'ai mieux compris pourquoi ils étaient là et aussi l'explication sur la prophétie.
Dans ce roman vous trouverez aussi un méchant personnage qui utilise la technologie pour détruire Hizaion. Heureusement que Cassandra est là.
Il y a beaucoup d'action et de suspense (j'ai beaucoup apprécié). Surtout vers les 2/3 du roman.
L'univers est très différent de notre époque et tout de suite je m'y suis plongée dedans. J'avais même un peu peur de certaines créatures.
J'aimerais bien lire le second tome pour suivre les aventures magiques d'Andraste.
(je veux juste rajouter que je n'aime pas la police de caractères trop petite du texte dans le livre, elle est trop aérée et m'a fait mal aux yeux quelquefois).
Merci beaucoup Mme McNeele.
Cette femme, tapie dans la pénombre, qui tient dans la main un collier a tout de suite attisé ma curiosité. Et le résumé a fini de me convaincre de me plonger dans la lecture de ce roman que j’ai beaucoup apprécié malgré un ou deux points qui m’ont peut-être un peu moins convaincue…
Commençons donc par ce qui pourra rebuter certains lecteurs : la difficulté, dans les premiers chapitres, à se repérer dans l’intrigue et à se souvenir des personnages. En effet, l’auteure a pris le parti audacieux de vous plonger directement dans son aventure sans passer par la case introduction. Cela donne donc une histoire dans laquelle on a un peu de mal à se repérer au début, mais qui se révèle dès les premières pages très prenante. Il est, en effet, difficile de ne pas totalement être happé par les événements qui prennent vie sous nos yeux et de ne pas vouloir en apprendre plus sur chacun des personnages que l’on découvre. Qui sont exactement ces prêtres et que dit exactement cette prophétie qui semble les hanter ? Qui est Faraoh et pourquoi souhaite-t-il à ce point transformer les terres d’Hizaion ? Quel sera le vrai rôle d’Andraste, cette enfant dont on ignore tout, mais qui semble cristalliser tous les espoirs de sa protectrice ?…
De nombreuses questions dont, je vous rassure, vous obtiendrez les réponses au fur et à mesure de votre lecture même si l’auteure n’hésite pas à garder une certaine part de mystère. Elle possède, en outre, un vrai talent pour nous donner envie de poursuivre la découverte de son univers que ce soit grâce au suspense qu’elle distille tout au long du livre, les rebondissements ou la fin de ce premier tome qui laisse entrevoir un nouveau tournant dans la narration, et de nouvelles péripéties palpitantes. Quelque chose me dit, en effet, qu’Andraste, notre héroïne, n’est pas au bout de ses surprises et que son avenir est loin d’être tout tracé… Prophétie ou non, c’est bien de ses propres décisions que dépendra son avenir. Une prise de conscience que la jeune fille va finir par avoir et qui va la conduire sur une route qu’elle ne pensait pas vraiment emprunter.
Andraste, qui a seize ans lorsque nous la rencontrons, n’est pas un personnage auquel je me suis beaucoup attachée, car je l’ai parfois trouvée assez égoïste et peu reconnaissante envers Cassandra qui l’a éduquée et formée. Il est vrai que nous ne savons pas grand chose des seize premières années de la jeune fille, mais il n’empêche, elle montre plus de dévotion à une personne nouvellement rencontrée, bien qu’issue de son passé, qu’à son éducatrice. J’avoue que ce point m’a particulièrement gênée même si je pense qu’il ne gênera pas la plupart des autres lecteurs. Je tiens juste, de manière générale, en faible estime les gens qui ne savent pas être reconnaissants de ce que l’on a fait pour eux. Quoi qu’il en soit, la relation Cassandra / Andraste est assez spéciale et difficile à cerner ce qui m’a parfois un peu décontenancée…
Bien qu’Andraste porte un lourd fardeau sur ses épaules, elle n’en demeure pas moins une jeune fille de 16 ans comme les autres, ce qui se traduit ici par une petite crise d’adolescence. Elle se cherche, se pose beaucoup de questions sur son passé et son destin, se rebelle et s’oppose aux règles de cette Caste de prêtres aux codes rigides, cache des informations sensibles… Mais au-delà de ses quelques défauts qui la rendent d’ailleurs crédible, le lecteur ne peut qu’être impressionné par cette adolescente à la grande grande force de caractère. Son intelligence, sa vivacité d’esprit, sa curiosité et sa capacité à questionner l’ordre établi donnent de la consistance à cette jeune fille promise à de grandes choses à moins que ce ne soit à de terribles choses. L’auteure joue en effet d’ambivalence vis-à-vis de son héroïne qui semble osciller entre lumière et ombre. Elle désire sauver le monde, mais on sent comme une sorte de danger émaner d’elle. Une dualité qui prendra d’ailleurs une forme à laquelle je ne m’étais pas attendue, et qui rend Andraste particulièrement intéressante. J’ai hâte de voir comment l’auteure va la faire évoluer dans le deuxième tome…
En plus des personnages que j’ai, dans l’ensemble, appréciés même si j’aurais souhaité plus de détails sur le méchant de l’histoire Faraoh, (mais je pense que mon souhait sera réalisé dans le deuxième tome), le gros point fort de ce roman est l’univers très riche imaginé par l’auteure et toute la mythologie qu’elle a développée autour de ce dernier. Vous découvrirez ainsi une pléthore de créatures fantastiques dont des elfes, de la magie et des artefacts magiques (une fois le livre lu, vous comprendrez alors mieux la pertinence de l’objet tenu par Andraste sur la couverture), différents peuples aux intérêts divergents, une prophétie énigmatique sans oublier les règles de fonctionnement de la Caste des prêtres au sein de laquelle a été élevée Andraste… Tout est très bien pensé et rien ne semble être laissé au hasard.
De la même manière, si l’auteure ne fait pas de longues descriptions, je n’ai eu aucun mal à me représenter l’ambiance qui règne dans la forêt d’Etheldrede, un endroit coupé du monde et de l’emprise de Faraoh grâce à un bouclier magique. Bien qu’à l’abri des changements survenus sur les terres d’Hizaion, cette forêt comporte néanmoins quelques dangers. Andraste l’apprendra d’ailleurs à ses dépens et fera plusieurs fois de mauvaises rencontres même si l’une d’entre elles sera l’occasion de s’ouvrir à de nouveaux sentiments quand une autre lui permettra d’en apprendre un peu plus sur son passé…
Enfin, c’est très subjectif, mais j’ai totalement accroché à la plume de l’auteure qui est d’une grande fluidité, et si vous me lisez régulièrement, vous devez savoir à quel point c’est un détail qui compte pour moi. En passant régulièrement d’un personnage à un autre, l’auteure nous immerge complètement dans son roman au point d’ailleurs que je l’ai lu en une soirée. Cette alternance entre les personnages ajoute, en outre, un certain dynamisme et du suspense, deux éléments toujours les bienvenus pour rendre une lecture prenante.
Pour conclure, bien qu’il ne soit pas exempt de petits défauts, Les Sentinelles de l’Invisible est un bon premier tome qui donne envie de découvrir la suite des aventures d’Andraste. Rythmé et riche en créatures magiques en tout genre, ce roman devrait plaire aux amateurs de fantasy qui aiment les univers travaillés et les héroïnes au caractère bien trempé.
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