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Maman est morte, je suis maman, voilà, c'est simple, c'est aussi simple que ça, c'est notre histoire à toutes les trois.
Tu en mets du temps à raconter les histoires, je me disais quand elle me racontait une histoire dans mon lit. Là c'est allé vite, si vite, le regard de maman dans le regard de ma fille, c'est là qu'elle est, c'est là que je la retrouve, et dans ses gestes aussi, dans les gestes impatients, un peu brusques, de ma petite fille doublement aimée. [ .]. Partout, dans mon enfant, ma mère a laissé son empreinte.
J. L.Une fois de plus, Justine Lévy se livre avec talent à une confession émouvante et impudique. [.] un mélange d'acidité et d'humour. Robert Solé, Le Monde des livres.Justine Lévy rejoint l'une des plus anciennes vocations de la littérature : celle de soulager par les mots les vies meurtries et les destins foudroyés. Alexis Lacroix, Marianne.
J’ai beaucoup aimé ce roman de Justine Lévy que j’ai trouvé dans une boîte à livres. Je ne connaissais pas du tout.
L’écriture est fluide, les pages se tournent dans la foulée les unes après les autres.
Ces phrases sont très personnelles et emplies d’émotions.
Elle nous parle de la relation mère-fille. Deux moments forts de sa vie : la mort imminente de sa mère et la nouvelle de sa grossesse.
D’un côté, c’est la mort qui l’emporte, de l’autre c’est la vie.
Elle a vécu une enfance où elle était livrée à elle-même à cause de l’insouciance de sa mère.
Tout cela rend difficile la gestion de sa vie et de sa grossesse. Elle sent qu’elle n’est pas prête à assumer ce rôle de parent car elle-même elle n’a pas eu de véritable mère qui s’occupait d’elle.
Très touchant, j’ai adoré.
Mauvaise fille de Justine Lévy est un roman d'après la couverture... mais cela ressemble plutôt à une autobiographie.
Justine perd sa mère et dans le même temps devient mère. On alterne entre la fin de vie de sa mère (rechute sur un cancer du sein) et la grossesse de la narratrice. Les sujets ne sont donc pas évidents... de la tristesse, beaucoup de tristesse, de la colère... deux sujets où il y a beaucoup de matière et de choses à dire... et pourtant, je n'ai pas accroché :-(
Je n'ai pas aimé la façon d'écrire de Justine Lévy: phrases longues, de la vulgarité dans les propos, de la suffisance, voire du snobisme ont entrainé beaucoup d'incompréhension de ma part. On ressent sa colère mais on a du mal à la partager car l'auteur ne fait rien pour selon moi.
Je n'ai pas réussi à ressentir de l'empathie à la lecture des différents chapitres. Pire j'en ai même survolé certains tellement cela m'énervait. Cette façon de tout ramener à soi ne m'a pas plu.
Pourtant, le livre est court, 180 pages découpés en 30 chapitres. Cela permet donc normalement de dynamiser le récit. Pourtant, je suis resté relativement indifférent.
Je pense qu'il y avait matière à faire un excellent roman en approfondissant les sujets abordés. Trop de superficialité donc à l'arrivée indifférence du lecteur. Dommage!
2/5
Ce livre me laisse un goût de "bof". J'avais pourtant vraiment envie de le lire, j'ai fais le choix de l'audiolivre, et de se point de vue, je n'ai pas de regrets, il est très bien lu et la mise en musique est vraiment agréable.
C'est vraiment le fond du livre auquel je n'ai pas vraiment adhéré, une première partie très noire, puis une vision capricieuse du monde.
Dommage, les thèmes sont intéressants, le passage de témoin du rôle de la mère, la maternité après une fausse couche, l'adieu à la mère, la souffrance de la mère...
Mais c'est le regard nombriliste qui a perturbé mon adhésion.
Une déception pour moi, je ne peux donc pas le conseiller.
"Mauvaise Fille" est en fait le prolongement de "Rien de grave", et c'est avec plaisir que je retrouvais Louise aux prises avec ses sentiments que lui inspirent les moments graves qui jalonnent sa vie.
Dans le premier livre, elle parlait de la rupture que lui avait imposée son mari qui s'était fait la malle avec un mannequin s rien d'authentique ne restait, tellement le bistouri lui avait modifié le visage et la silhouette. Déjà, elle évoquait le cancer de sa mère en parlant de ses cheveux qui n'avaient jamais été aussi beaux ( elle portait une perruque afin de dissimuler son crâne glabre conséquence d'un traitement de chimiothérapie).
Pour ce deuxième roman (qui tient plus de l'autobiographie à mon avis), Justine a vieilli, pardonné à son ancienne rivale et sur le point de devenir à son tour maman d'une petite fille. Sa mère vit ses dernières heures emportée par le cancer sans avoir fait a connaissance du bébé, sa petite fille Angèle.
Le livre tente de nous faire comprendre l'état d'esprit de Louise à ce moment charnière de sa vie où elle subit un des moments les plus cruels de sa vie - perdre sa mère - et un des plus merveilleux - la naissance de sa fille. Elle ne peut s'empêcher de mettre ces deux évènements en parallèle voire en concurrence.
C'est un très beau roman où le style de Justine Levy s'affirme pour le plus grand plaisir du lecteur.
Entre roman et autobiographie (on retrouve les personnages habituels), Justine Lévy retrace simplement ses états d'âme avec sincérité et réalisme. Elle vit deux évènements antinomiques et importants dans la vie d'une femme et d'une fille. Elle est confrontée à la mort, sa mère est en phase terminale d'un cancer du sein et elle a une puissance de vie en elle puisqu'elle vient d'apprendre qu'elle est enceinte.
La mémoire de son enfance auprès d'une mère marginale qui s'est peu occupée d'elle et la culpabilité de donner la vie en ce moment vont la faire basculer dans une névrose, bien traduite par le style de l'auteur.
Louise se donne le mauvais rôle de la fille ingrate, elle se fait du mal mais semble consciente de nuire au bébé.
Tout est sensible, notamment le vécu de la famille face au cancer et face à l'indifférence du corps médical. J'ai admiré la façon d'idéaliser sa mère, qui pourtant l'avait abandonnée lors de sa jeunesse pour vivre une vie dissolue. Elle traduit même l'amour et le respect du père pour cette épouse qui lui en fait voir de toutes les couleurs.
Quelques années plus tard, elle comprendra que sa mère ne pouvait pas attendre la naissance de sa petite fille avant de mourir car, elle, Louise se devait d'affronter seule son nouveau rôle de mère et il ne restera plus alors que "la souffrance séchée".
Ce livre est un très beau témoignage sur l'amour filial.
J'aime le style avec ses phrases courtes sortant directement de l'esprit névrosé ou du cœur meurtri.
Révélateur
Un bon souvenir de ce roman, j'ai été également très émue par certains passages!
agréablement surprise. C'est émouvant
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