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Marseille ; capitale du crime ?

Couverture du livre « Marseille ; capitale du crime ? » de Frederic Diefenthal aux éditions Michel Lafon
Résumé:

Des figures légendaires du grand banditisme marseillais aux jeunes caïds rêvant de gangréner le monde.
Les patrons du grand banditisme marseillais connaissent leur heure de gloire à tour de rôle, chacun récupérant à la mort du précédent les miettes de son empire. Ils vont là où est l'argent,... Voir plus

Des figures légendaires du grand banditisme marseillais aux jeunes caïds rêvant de gangréner le monde.
Les patrons du grand banditisme marseillais connaissent leur heure de gloire à tour de rôle, chacun récupérant à la mort du précédent les miettes de son empire. Ils vont là où est l'argent, s'adaptant très vite aux nouveaux marchés : opium, trafic de cigarettes, héroïne, cocaïne, cannabis. Tout en gardant, business oblige, la main sur les filles, les jeux et le racket.
Mais sur la Canebière les structures, les codes et les règles du Milieu ne sont plus les mêmes. Seul le culte des noms et titres entretient encore la légende : l'Empereur des Corses, Don Gaetano, l'Immortel, Tony l'Anguille, l'Aga Khan, le Brando du Panier... dont ce livre retrace la vie tumultueuse. Tous n'ont pas su garder la protection de la Bonne Mère de Notre-Dame-de-la-Garde. Certains nous l'ont confirmé avec sagesse : " Ce n'est pas parce que tu brilles comme un soleil qu'on ne peut pas t'éteindre. " Si les trafics ont changé, les méthodes aussi. Les caïds ne portent plus de borsalinos, et les kalachs ont remplacé les colts 11,43. Le " code de l'honneur " n'a plus cours, laissant place à une violence anarchique et, dans le même temps, au développement de véritables systèmes économiques internationaux qui nécessitent la complicité de bien des " cols blancs ".

" Les délinquants ne sont pas tous dans les quartiers nord, on en trouverait surtout dans les mairies. " Un document exceptionnel qui se lit comme un polar. Marseille continue de régner, lumineuse, hospitalière et sans pitié, pure et corrompue à la fois. " Une ville heureuse, écrivait Albert Londres, où passent beaucoup de malheureux. "

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