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Une ombre rôde dans les forêts de l'Oregon. C'est d'abord un employé de l'environnement qui est retrouvé mort. Des femmes disparaissent en pleine nuit. Pas de trace d'effraction dans les maisons... Puis les foyers de Portland sont envahis par des araignées aux piqûres mortelles. Les victimes s'accumulent et la psychose s'intensifie. Joshua Brolin et Annabel O'Donnel vont mener l'enquête, entrer dans la toile et faire face à l'impensable. Une nouvelle génération de tueurs est née...
" Une trilogie qui a imposé Maxime Chattam comme l'un des meilleurs auteurs de thrillers contemporains. " Le Monde
"Elle ne devait pas garder ses amants très longtemps, ils devaient vite déguerpir en la traitant de folle, d’illuminée, ou d’immature, la batterie des épithètes dont on affuble souvent les gens vraiment passionnés."
Maxime Chattam est épatant, le suspense est haletant, très réaliste, un antagoniste charismatique. Une étrange histoire très documenté. Une excellente trilogie en compagnie de Josha Brolin et Annabel O’Donnel. Envoutant et impossible à lâcher.
Un employé des services de protection de l’environnement est retrouvé mort dans une clairière de l’Oregon. Il s’agit de Fleitscher Salhindro, frère de Larry, le gros flic ami de Joshua Brolin lequel se repose dans son chalet posé devant un lac situé en pleine nature à une demi-heure de Portand. Lors de l’autopsie du cadavre de Fleitscher, le médecin légiste lui découvre sur le cou une sorte de grosseur occasionnée peut-être par une morsure de serpent ou d’insecte. Les analyses montrent qu’elle fut occasionnée par du venin d’araignée, mais dans une concentration tout à fait anormale. Bizarrement, on constate également neuf morsures d’araignée dans le secteur en une seule semaine. Puis l’appel téléphonique d’un jeune homme amène Joshua Brolin et Annabel, venue de New-York pour le seconder, à découvrir le cadavre d’une femme enrobée dans un cocon constitué de fil de toile d’araignée accroché à un arbre, non loin d’une cascade, dans un endroit perdu de la forêt…
« Maléfices », dernier tome de la « Trilogie du mal » est un thriller qui peut se lire indépendamment des deux autres. Maxime Chattam a su y renouveler son inspiration autant du côté du profil du psychopathe (« la Chose ») que du motus operandi qui repose sur les mygales, les veuves noires et autres arachnides peu sympathiques et sources de phobie pour bien des gens. L’intrigue est alambiquée à souhait. Le lecteur se retrouve baladé de fausses pistes en cul de sac, ce qui est un des ressorts et des plaisirs du genre si tout cela est mené de main de maitre, c’est-à-dire avec rythme et humour, ce qui est loin d’être le cas. L’ensemble est un peu poussif, lambin, et donne même l’impression de tirer à la ligne. Sur les 640 pages de ce pavé, une bonne centaine aurait pu être élaguée. Trop de descriptions sans grand intérêt, trop de détails scientifiques sur les techniques de médecine légale, d’analyses diverses, de biologie animale ou de psychiatrie criminelle. Nul doute que l’auteur s’est grandement documenté pour cette étrange histoire. Il s’est basé sur des faits réels comme la production de soie d’araignée grâce au lait de vache ou comme les effets de la tétrodotoxine sur les humains. L’ennui, c’est que tous ces éléments accumulés donnent malgré tout une impression d’invraisemblance, d’improbabilité et même d’irréalité. Une histoire capillotractée ? Pourquoi pas ? Pour moi, quand même le meilleur des trois opus.
Lors de ma dernière publication qui portait sur « In Tenebris », je m'étais engagée à lire immédiatement « Maléfices », troisième et ultime épisode de la Trilogie du Mal publié originalement en 2004 par les Editions Michel Lafon. Chose promise, chose due puisque c'est avec plaisir que je vous retrouve aujourd'hui pour vous en parler et tant qu'à y être, pourquoi ne pas vous donner envie de vous lancer à votre tour.
Je continue ou plutôt nous continuons @lireencore93420 et moi-même notre long voyage au sein des écrits de cet auteur de polars contemporains français. En sélectionnant ce titre, nous avons opté une fois encore pour une escale dans la ville de Portland située près du confluent du fleuve Columbia et de la rivière Willamette, au pied du sommet enneigé de Mount Hood, lieu de résidence de Joshua, notre cher détective privé. Pourquoi un tel choix ? Tout simplement, parce qu'après s'être immergées avec délectation dans un abyme d'horreurs, d'infamie et de sanglant dans le tome précédent, nous étions impatientes de suivre à nouveau le binôme O'Donnel-Brolin.
Certains passages faisant allusion aux deux dernières enquêtes, je vous recommande à nouveau de commencer dans l'ordre établi même si les trois bouquins peuvent se lire indépendamment les uns des autres. Vous comprendrez ainsi aisément l'évolution des différents acteurs. Votre lecture n'en sera que meilleure.
Plus je lis Maxime Chattam, plus j'exige beaucoup de lui. Je dois admettre que ce dernier a été à la hauteur de mes espérances. Je conclus ce saisissant et troublant triptyque en ressortant pleinement satisfaite car cet opus, tout en n'ayant pas le charme morbide du sensationnel, glaçant et inoubliable « In Tenebris », est de qualité, d'une élaboration scénaristique élevée et mérite de figurer en seconde position. Il m'a seulement manqué le côté extrêmement gore de son prédécesseur.
A travers cette intrigue « arthropode », nous plongeons au coeur d'une des phobies les plus répandues. Nous escaladons progressivement mais sûrement le sentier de la peur. Cette peur si enveloppante, parcourue d'oscillations, cette terreur pure du tueur prêt à frapper à tout moment, à tout coin de page. C'est enivrant, beau à vivre ou paralysant suivant le ressenti de chacun. Arachnophobes, s'abstenir !
Dès l'entame, par un prologue horripilant, énigmatique, bizarroïde, le ton est donné : la terreur sera, bel et bien, notre compagne de lecture.
La susnommée se prolonge ensuite de manière fulgurante. C'est d'abord un employé de l'environnement qui est retrouvé mort, le visage horrifié. Aucune trace du meurtrier… Une ombre inquiétante rôde dans les forêts de l'Oregon, là où se passent parfois des choses dont nul homme ne devrait rien savoir.
Dans le même temps, des femmes disparaissent en pleine nuit, pendant le sommeil de leur époux. Pas de trace d'effraction dans les maisons... Et puis se répand une épidémie singulière, du jamais vu : les foyers de la commune sont envahis par des araignées aux piqûres mortelles. Les victimes s'accumulent et la psychose s'intensifie. Les rumeurs les plus folles se propagent…
Et s'il n'y avait qu'une seule et même personne derrière tout cela ?
Un être pas comme les autres.
Peu à peu, on commence à murmurer le pire... Et s'il n'était pas humain ?
Joshua Brolin et Annabel O'Donnel s'immiscent dans l'investigation. L'ex-profiler du FBI et l'inspectrice new-yorkaise vont entrer dans la toile et faire face à l'impensable. Une nouvelle génération d'assassin. Quelle est-elle ? Quelle est ou quelles sont ses méthodes ? Quelles sont ses motivations ? Après quoi court-elle ? Des démons ? un esprit maléfique ? le prince des ténèbres ?
Vous voulez des réponses ? Rejoignez nos deux héros. Surmontez vos craintes, vos affres, la folie ambiante, le génie du mal, pour tenter de défaire, en étroite collaboration, cet incroyable imbroglio. de longues plages d'angoisse sont à portée de mains ou de…livre.
Ce bouquin moins sombre, moins ignoble est toutefois terrifiant et savamment construit.
Nous avons peut-être perdu en noirceur mais nous avons gagné en confusion. L'aventure qui nous est proposée est on ne peut plus complexe. Dans un vortex de tension, le romancier nous entraîne dans une enquête déroutante où s'entremêle une succession d'actions, de mystères, de découvertes, de fausses pistes, de présumés coupables, d'incertitudes pour aboutir à une chute surprenante. Il nous embrouille, nous fait douter avec maestria jusqu'au bout.
Sous couvert d'une course-poursuite avec un criminel ingénieux, averti, intelligent, prudent, atteint d'une grave folie meurtrière, M.C. aborde l'arachnophobie, sujet sensible et terrorisant par excellence. Comme de coutume, ce dernier a pris soin de se documenter en amont. Son travail de recherche et de concertation transpire tout au long des pages. J'ai beaucoup appris sur ces insectes qui ne sont pas des monstres et je ne peux que l'en remercier.
Il a accouché d'un scénario structuré à merveille, basé sur une conception destinée à le rendre plausible. Les éléments sont tellement cohérents, les homicides décrits avec une justesse inégalable que nous nous prenons à rêver que ce ne soit jamais réel
Les personnages, apparus pour la plupart dans les deux récents ouvrages, sont toujours aussi consciencieux, professionnels et charismatiques. Ils sont attachants, Nous éprouvons de l'affection et, au fil de notre avancée, nous ne pouvons que nous inquiéter pour eux. L'auteur les dépeint finement. Ils ne sont pas parfaits. Ce sont avant tout des êtres humains avec leurs qualités, leurs défauts, leurs faiblesses.
J'ai particulièrement apprécié de retrouver Larry Salhindro. J'ai incontestablement un faible pour cet individu, fidèle en amitié, qui n'hésite pas à s'impliquer malgré les soucis.
Brolin, toujours aussi tenace, aussi pointilleux, est confronté à ses doutes, ses limites dans cette affaire alambiquée. Face à sa partenaire, il se dévoile peu à peu.
Annabel, en femme courage, est d'une crédibilité à toute épreuve. Son dévouement, son dynamisme, son abnégation font sa force et lui valent le respect de tous.
A ma plus grande joie, ces deux individus coopèrent derechef. A la fougue, au côté intrépide de l'inspectrice de police s'oppose le pragmatisme, le sang-froid du détective. Leur entente, leur complémentarité en fait un duo efficace et redoutable qui donne du crédit à cette histoire. L'évolution de leur relation est intéressante et va dans le bon sens.
Est-il besoin de préciser que les araignées, ces chères petites bêtes à huit pattes, tiennent un rôle essentiel dans ce récit maléfique. Des espèces connues, d'autres plus rares, des peu agressives, des venimeuses vous tiendront compagnie de la première à la dernière page. Frissons garantis !
Style direct, sans fioritures. Grâce à des chapitres courts, fluides, entraînants et se terminant invariablement par un cliffhanger, nous lisons avec avidité, en souhaitant connaître au plus tôt le dénouement.
J'ai particulièrement apprécié la fin ouverte qui laisse place à notre imagination.
En bref, roman dans la lignée de ce à quoi l'écrivain nous habitue d'ordinaire. A savoir, un récit très visuel, au rythme trépidant, entremêlant twists et descriptions détaillées des passages abominables. Sans oublier une montée en puissance du suspens et un dénouement inattendu.
Si cette oeuvre de fiction, richement documentée pour coller au mieux de la réalité, privilégie moins les scènes de torture, les actes sanglants, elle n'en ai pas moins un page-turner que j'ai eu du mal à abandonner. Grâce à une inventivité débordante et un sens inné de conteur, Maxime tisse sa toile sur le lecteur, l'emprisonne et le conduit avec facilité dans un univers sombre de serial killers des plus redoutables.
A acquérir ? : Absolument. Ma préférence allant à « In Tenebris », il n'en demeure pas moins vrai que « Maléfices » se dévore sans difficulté aucune. Il y a tout dans cet écrit qui fait la genèse d'un bon thriller psychologique.
Si comme moi, vous êtes passionnés par les histoires de ce genre, alors vous ne pourrez qu'aimer, être fascinés par celui-ci et plus généralement par la trilogie du mal qui est une réussite. Chapeau bas ! Monsieur Chattam.
Josh s'apprête à rejoindre Annabel a New York pour des vacances, mais Larry Salhindro, viens voir Josh, il vient de perdre son frère, il as besoin de son ami, donc il annule son voyage, et Larry se débrouille pour qu'Annabel vienne aider Josh sur l'enquête.
Plusieurs femmes sont retrouvées mortes, totalement vidées de leurs organes, et emmitouflées dans un cocon d'araignées, le duo Josh-Annabel ainsi que Larry et l'équipe du commissariat, s'occupe de cette investigation si particulière, est ce qu'ils arriveront à démêler le vrai du faux ?
8e livre de cet auteur, et j'avoue que je sors de cette lecture complétement chamboulée.
Le gros point fort de ce livre est comme tous les autres opus que j'ai pu lire de cet auteur, les descriptions très détaillées des scènes de crimes et surtout des autopsies, ou on a vraiment l'impression d'être sur les lieux avec eux. Mais sur celui-là, le trait est vraiment accentué sur la précision, qu'on ne peut être complétement imbriquée par la trame de l'histoire.
De plus, on est complétement baladé, je pense que 4 ou 5 fois, on croit savoir qui est le coupable, et bouleversement, on revient à la case départ.
Le super profiler qui est Josh, est perdu, bouleversé, est souvent mis en danger, la complicité du duo Josh-Annabel est mise en avant.
C'est vraiment mon préféré de cette saga et un énorme coup de cœur, car on sent le héros principal, Josh, complétement, désemparé, et jusqu'aux dernières pages, on croit comprendre qui est derrière cette affaire, et non retournement de situation.
La personne qui tue toutes ses femmes est très habile, elle emmène l'équipe d'enquêteurs chevronnées sur de fausses pistes, et cela pendant 638 pages.
De plus il est question de ces petites bêtes que j'affectionne tant : les araignées, j'ai appris encore énormément de choses, et c'est toujours salvateur dans un thriller, d'apprendre de nouvelles choses, avec cet auteur, on a souvent l'habitude, car ces publications, sont extrêmement documentées.
C'est avec un peu de mélancolie, qu'on referme cette incroyable trilogie, sur 3 tomes, j'ai eu deux coups de cœur, Josh est vraiment un personnage étonnant, ses analyses sont extrêmement précises, il se mets vraiment dans la peau du tueur, c'est fascinant à lire, j'espère qu'il aura à un moment un autre tome, avec ce protagoniste.
Quant à Annabel, j'ai également beaucoup apprécié ce personnage qui est très complexe, et surtout qui évolue vraiment au contact de Josh, c'est la particularité de cet auteur incroyable, qui aime faire évoluer ses protagonistes, je pense aussi à Ludivine, qu'on retrouvera bientôt, on s'attache à ses compagnons de routes.
J'ai mis beaucoup de temps à lire ce roman. Non pas parce qu'il ne m'a pas plu, mais à cause des araignées... il y a des passages qui m'ont fait frissonner de peur et de dégoût !
Dans ce troisième tome de la Trilogie du Mal, on retrouve Joshua Brolin, devenu détective privé suite à sa dernière enquête, qui l'a en quelque sorte affaibli. Annabel O'Donnel décide de passer le voir. Les deux pensent l'un à l'autre, mais aucun des deux ne l'avoue à l'autre. Puis, un corps est retrouvé, puis un autre, enveloppé comme dans un cocon de toile d'araignée. Improbable. Voilà qu'une enquête commence, et l'on fait donc appel à Brolin et son expertise d'enquêteur.
La plume de Mr Chattam est toujours précise, même parfois trop précise.. J'ai dû refermer le livre à plusieurs reprises tellement je m'imaginais trop les scènes ! L'enquête est saisissante. On se demande ce qu'il va se passer au fil des petits chapitres succincts. Tout s'enchaîne à la fois simplement, mais sans qu'on s'en rende compte. L'histoire entre Joshua et Annabelle est toujours en second plan, mais on sent toujours cette attirance mutuelle entre eux en parallèle de l'enquête.
Une lecture sanglante, saisissante et attachante !
Des araignées... Ce livre m'a donné des sueurs froides et des frissons! On retrouve le duo Brolin/O'Donnel avec plaisir dans une terrifiante histoire qui clôt avec brio cette trilogie dans laquelle Brolin est à la poursuite d'une personne dont les actes la rendent totalement inhumaine. Comme d'habitude, j'ai adoré! (...)
http://auchapitre.canalblog.com/archives/2018/08/08/36612307.html
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Le moins bon volet de La trilogie du mal. Plus farfelu, plus lent, moins captivant, presque chiant.
Encore une merveille que signe Maxime Chattam ! J'avoue que j'ai eu un pincement au coeur en comprenant que la trilogie du Mal se terminait, mais cet épilogue a surpassé mes attentes.
Cette histoire d'araignée, elle nous intrigue jusqu'à la fin. Comme toujours, à chaque fois que je crois avoir compris qui se cache derrière l'un de ces tueurs en séries, un revirement de situation arrive. C'est rageant et délicieux à la fois.
J'adore Maxime Chattam, et j'ai adoré Maléfices. À lire absolument.
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