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Bien que l'effet moiré soit nommé et décrit dès le début des années 1960, il n'avait jamais constitué un objet de recherche en tant que tel, et cela en dépit de la vogue récente des études sur l'art optique et cinétique. Cette lacune est aujourd'hui comblée grâce à cet essai monographique de l'historien de l'art Arnauld Pierre qui se penche sur la magie du moiré - ou comment, de la superposition de structures géométriques statiques et répétitives, relativement peu intéressantes en elles-mêmes, on passe avec une rapidité foudroyante à un monde de structures vibrantes et vacillantes, qui se déforment et se reforment en permanence sous l'oeil conquis du spectateur.Arnauld Pierre réhabilite dans le même temps, ou en tout cas fait à nouveau connaître, une figure oubliée à propos de laquelle tout ou presque était inédit : Gerald Oster, figure un peu fantasque de cette époque, à la célébrité aussi soudaine qu'éphémère, autoproclamé « Père du Moiré », dont le rôle central est devenu une évidence au fil des recherches et de l'écriture. Entre art et science, entre magie et cybernétique, Magic moirés est une piqûre de rappel surprenante de ces années 1960 psychédéliques.
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