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L'utilisation du poète Njegos ; du fascisme au titisme

Couverture du livre « L'utilisation du poète Njegos ; du fascisme au titisme » de Antoine Sidoti aux éditions Edilivre
  • Date de parution :
  • Editeur : Edilivre
  • EAN : 9782353352074
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Comment et pourquoi l'illustre ancêtre de la reine d'Italie (entre 1900 et 1944), Pierre II Petrovic Njegoš (Njeguši 1813-Cetinje 1851), alias Njegoš tout court, prince-évêque du Monténégro de 1830 à 1851 et poète national « yougoslave », a-t-il pu marquer de sa présence la Seconde Guerre... Voir plus

Comment et pourquoi l'illustre ancêtre de la reine d'Italie (entre 1900 et 1944), Pierre II Petrovic Njegoš (Njeguši 1813-Cetinje 1851), alias Njegoš tout court, prince-évêque du Monténégro de 1830 à 1851 et poète national « yougoslave », a-t-il pu marquer de sa présence la Seconde Guerre mondiale dans la région occupée, puis la Yougoslavie titiste et post-titiste ?
Dans ce volet de conclusion de son triptyque consacré à l'histoire balkanique, Antoine Sidoti raconte comment l'émission postale du 9 mai 1943 s'impose à l'occupant fasciste italien, puis, successivement, aux nazis allemands (en 1943-1944) et au mouvement de Libération nationale des partisans de Tito (en 1945), comme un acte de pure démagogie politique. En l'occurrence, il s'agit de figurines dont le recto est illustré avec les tableaux du peintre Pero I. Pocek (d'origine monténégrine, naturalisé italien, familier de la reine d'Italie et époux d'une filleule du roi d'Italie Umberto Ier) et dont le verso porte des inscriptions fort étonnantes (dans le contexte de l'occupation de la Seconde Guerre mondiale) tirées d'oeuvres littéraires de Njegoš. L'auteur montre aussi comment, une fois la guerre terminée, l' « actualisation » de Njegoš se poursuit. Le pouvoir titiste n'a de cesse de mystifier, c'est-à-dire de « yougoslaviser » la poète et de « laïciser » le prince-évêque, au point d'en faire le précurseur de sa propre lutte de libération nationale « populaire » et « démocratique » à la manière marxiste. La présence de Njegoš continue de hanter, sous des formes différentes, la deuxième Yougoslavie post-titiste, puis la troisième Yougoslavie et, pour finir, après la disparition du nom même de Yougoslavie, l'État Serbie-Monténégro avant l'indépendance de l'une et de l'autre en 2006. Ce troisième et dernier volet du triptyque d'Antoine Sidoti complète logiquement les deux ouvrages précédents et ouvre de nouveaux champs de réflexion.
L'analyse (historique, picturale, littéraire, philatélique, et in fine vexillologique) proposée est inédite.

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