Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Chez Edouard Maunick, poète mauricien, l'île suppose l'exil et invite au départ. Il s'agit de défaire l'étau de la mer et de chercher asile dans le vaste monde. Toutefois, rompre cette frontière insulaire pour trouver asile dans l'immense ne va pas de soi. L'ailleurs, la terre d'accueil à son tour devient un lieu d'exil, du fait de la forte nostalgie de l'île natale. Les statuts des lieux alors s'inversent. L'immense prend l'allure de terre d'exil qu'il faut également exorciser par le retour mental au lieu de naissance. Les concepts d'exil et d'asile sont donc problématiques. L'exil semble permanent et l'asile une impasse qui se heurte toujours à un mur de l'exil. Il y a lieu d'observer cependant que l'auteur développe une poétique du métissage qui identifie l'homme polychrome et définit l'île. Ainsi les frontières s'harmonisent dans des différences complices.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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