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Love, Simon (titre premier : Moi, Simon, 16 ans, Homo Sapiens) de Becky Albertalli est un roman que j'ai obtenu gratuitement pour l'achat de deux ouvrages de la collection Le Livre de Poche Jeunesse.
Simon Spier a presque 17 ans, il vit dans une petite ville en banlieue d'Atlanta. Il a deux sœurs, un chien, et les trois meilleurs amis du monde. Il suis fan d’Harry Potter, a une passion profonde pour les Oréo... et il fait du théâtre. Et surtout.. il est raide dingue de Blue...un garçon rencontré sur le Tumblr du lycée. Ils se croisent peut-être tous les jours, mais Simon ne sait pas qui il est. Ils se disent tout, sauf leur nom. Et surtout, à part Blue, personne ne sait que Simon est gay...
Love, Simon est un excellent roman pour ados... et adultes. Il y a un petit moment que ce roman me faisait de l’œil et je suis ravie de ma lecture. J'avoue que je viens d'avoir un énorme coup de cœur pour ce livre.
L'histoire est simple mais très actuelle. Un jeune garçon qui se sait homosexuel ne l'a avoué à personne, sauf à un inconnu qu'il côtoie tous les jours. Il pense que Blue est une certaine personne.. a t'il raison ?? Honnêtement, je n'avais pas deviné qui était réellement Blue et j'ai apprécié cette surprise.
Je pense que ce roman peut aider les adolescents se posant des questions sur leur homosexualité. Cela parle de coming out, de la réaction des proches (amis, familles), de la difficulté de leur expliquer ses sentiments.. Il y a beaucoup de bonnes choses dans ce roman dont le ton est très juste.
Les personnages sont attachants, parfois touchants. Il y a beaucoup d'humour et l'ensemble donne une très bonne lecture pour les jeunes et les moins jeunes. Un film en a été tiré et je pense que si j'en ai l'occasion je le regarderais car je suis curieuse de voir ce que ça peut donner.
C'est avec plaisir que je mets cinq étoiles à ce roman :)
Note 7/10
J'ai trouvé l'écriture simple, fluide mais sans relief. On tourne un peu en rond. Un livre bien dosé. L'homosexualité est présente mais pas omniprésente. Je me suis laissé prendre par "l'intrigue" : Qui est Blue ? Vont-ils enfin se rencontrer ?
J'ai bien aimé la réaction des parents, des amis lorsque Simon se dévoile. Idem chez Blue.
Ce livre pousse à la réflexion, avec légèreté. Un moyen, peut-être, d'une discussion entre parents et enfants. Quelquefois, il suffit de pas grand-chose pour inciter à se parler.
Je n'irai pas voir le film. Ce livre est très intéressant et bien écrit pour des adolescents. Un peu moins pour un adulte.
Ma chronique complète : https://vie-quotidienne-de-flaure.blogspot.com/2018/08/Love-Simon-Becky-ALBERTALLI.html
Hellooooo!
Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman “Moi, Simon, 16ans, Homo sapiens” (comme vous pouvez le voir dans le titre)
En commençant ce livre je m’attendais à un roman mignon, sans prise de tête avec un peu d’humour. C’est exactement ce que j’ai trouvé pendant cette lecture.
Le personnage de Simon est gay, il l’assume entièrement, il le sait. Le seul problème ? Personne d’autre n’est au courant.
Il va alors commencer une correspondance par e-mail avec un dénommé “Blue” dont il ne sait rien (même pas son nom) à part que c’est un garçon de son école et que lui aussi est gay.
J’ai vraiment beaucoup, beaucoup aimé cette histoire !
Les personnages sont juste tous adorables! Que ce soit Simon, Blue à travers ses mails, ou encore les amis et la famille de Simon... je les aient tous adorés, tous autant qu’ils sont.
La plume de l’auteure est vraiment très belle! J’ai noté et remarqué plusieurs citations dans le roman qui m’ont beaucoup plût.
La plume est aussi assez addictive. J’ai lu ce roman en quelques heures à peine, et je n’ai pas vu les pages passées.
Ce livre était vraiment chouette et mignon, mais il ne m’a pas marqué au point d’avoir un coup de cœur.
Pourtant, je pense qu’une très grande partie de la population (Si pas toute) devrait lire ce roman sur la tolérance envers la communauté LGBT, mais également un roman qui parle de l’amitié et de la famille
J'ai eu du mal à le lâcher, il m'a mis le coeur en émoi, parfois en larmes, souvent en joie.
La manière dont l'auteure a su nous exposer cette histoire, cette romance virtuelle entre deux adolescents qui se découvrent, découvrent leur affinité, partagent leur bonheur et leur tristesse, tout est parfait.
Mais surtout elle a su mettre des mots simples, francs et légers sur des sentiments qui peuvent encore de nos jours en choquer plus d'un.
L'homosexualité n'est ni un délit, ni une tare, Jacques et Blue aiment comme tout le monde, ont des amis comme tout le monde, peuvent souffrir des rumeurs comme tout le monde.
C'est une ode à la compréhension, à l'acceptation du prochain.
Chaque personnage est attachant. Pas seulement nos deux héros.
Abby, Leah, Nick, Alice, Nora et même les parents de Simon et Bieber leur chien, tous semblent nous accueillir dans cette histoire comme des amis, de la famille.
La famille de Simon est déjantée et le côté psy de sa maman m'a fait vraiment délirer tout comme les remarques du père pour faire de l'humour parfois totalement à côté.
Une histoire d'amitié et de tolérance
Leur amitié à tous est magnifique par son côté mature et exempt de rancoeur ou d'hypocrisie mais pas de gêne parfois ou de bouderie. Il ne faut pas rêver ce sont des adolescents, ils ont les hormones en ébullition, des amours plus ou moins réussies ou partagées mais l'amitié reste importante quoiqu'il arrive.
Et suivre à la fois l'histoire épistolaire de Jacques et Blue et la "vraie" vie de Simon avec tout ce que cela comporte de questions donne un autre attrait encore à ce roman.
On découvre Simon et on l'adore pour sa franchise, sa gaucherie aussi, son besoin de comprendre, sa manière si spontanée de partager avec Blue ses délires, ses fantasmes d'Oreo et surtout cette homosexualité qu'ils partagent.
Blue lui aussi est attachant par sa timidité, son besoin de rester en retrait mais cette compréhension qu'ils partagent, ses sentiments qu'ils explorent et qu'ils vivent en parallèle sont magnifiquement transposés au travers de leurs échanges de mails.
Même Martin, le maître-chanteur peut nous paraître attachant une fois ce chantage mis de côté.
Car l'auteure ne s'étend pas dessus, il reste présent telle une épée de Damoclès mais n'est pas l'élément essentiel de ce roman même s'il en est un des points clés.
C'est donc un vrai coup de cœur émotionnel que je viens de traverser.
C'est frais, attachant, plein de sensibilité, mais aussi plein de leçons de vie, une lecture parfaite pour emmener cet été en vacances.
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