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Je m'appelle Jim Carlos, je suis jardinier.
J'ai disparu le 12 janvier 2021. Un de mes derniers chantiers s'est de´roule´ aux Pre´s Poleux, dans la proprie´te´ des Loubet : Arnaud et Laure. Lui est re´dacteur en chef a` la te´le´vision, elle est professeure d'e´conomie dans l'enseignement supe´rieur. Chez eux tout est aussi harmonieux, aussi faux qu'une photographie de magazine de de´coration. Tout, me^me leurs cordiales invitations a` partager des cafe´s ou des de´jeuners au bord de leur piscine, vers laquelle je me dirigeais avec autant d'entrain que pour descendre au bloc ope´ratoire...
Vous trouverez dans ce livre les deux cahiers que j'ai e´crits lors de mon aventure chez ces gens. Mais aussi l'enque^te mene´e par la juge Carole Tomasi apre`s ma disparition.
Lebowski est le nom de mon chien. Tout est sa faute. Ou bien tout le me´rite lui en revient. C'est selon.
Maintenant il est mort.
Et moi, suis-je encore vivant ?
Absolument d'accord avec Morgane Maleou, une vraie gourmandise ce roman ! A consommer sans modération !
Une régalade. Ce polar est unique en son genre. Le style est goulayant : frais, léger et très agréable à lire. Cocktail d'impertinence, d'observation des classes sociales et d'amour pour les chiens. Caustique, ironique et grinçant jusqu'au surprenant final qui vous laissera de quoi réfléchir un bout de temps sur la nature humaine.
L'histoire :
Le chien du jardinier Jim Carlos trouve un os humain dans le jardin d'une belle propriété. Intrigué, puis très vite en danger, Jim raconte à son journal les étapes de son enquête.
Ce roman est une originale comédie humaine au style qui donne le sourire. La construction est astucieuse. Avez-vous lu cette gourmandise littéraire ?
Je n’ai pas de préjugés (bon, si j’en ai comme tout le monde) mais le bandeau du -Meilleur Roman 30 Millions d’Amis- ne m’accrochait pas vraiment… ça faisait trop « gentil » pour un polar… Maintenant que je l’ai lu, je me dis que c’est un prix bien mérité. Que Lebowski le valait bien ! Il pourrait aussi décrocher le prix du meilleur roman de l’Ami des jardins ou de Rustica (s’ils existent…), des bandeaux qui m’auraient eux aussi aussi laissée dubitative… Et pour autant : quel bon moment ! C’est léger certes, mais la plume est mordante (non, je ne l’ai pas fait exprès) et l’intrigue franchement sympathique. On ne va pas vers du moche, du pervers avec déballage de tortures, ce n’est pas non plus une démonstration de maitrise du vocabulaire judiciaire ou des rouages d’une enquête policière. Simplement un roman qui fonctionne bien, surprend parfois et ne laisse pas de goût d’inachevé ou d’escroquerie sur les rebondissements. Lu avec un vrai plaisir donc. Maintenant, c’est à vous de voir ;)
J’ai reçu ce roman dans le cadre du Prix du meilleur Polar, Points, et j’avoue que la couverture ne m’a pas forcément accrochée … Mais, « Lebowski » … j’ai tout de suite pensé au film des frères Coen, The big Lebowski, et ma curiosité a été piquée. Bien m’en a pris, car une fois ouvert, le roman a été difficile à refermer !
Au départ, on se demande un peu ce que fait ce titre dans la sélection du prix polar, et puis insidieusement, l’apparente banalité de l’histoire devient inquiétante. Le héros, Jim Carlos, est un jardinier offrant ses services à qui veut bien l’employer. Il accepte tout travail à condition de pouvoir emmener son chien avec lui. En fait, à lire le titre, c’est lui, le héros, ce chien qui ne ressemble à aucun autre, et de par sa masse, impressionnante, et de par sa capacité à ne pratiquement jamais bouger, ou le moins possible. Et l’un de ces rares moment d’activité va l’entraîner à déterrer un os. Quoi de plus banal pour un chien ? Mais son jardinier de maître va trouver un peu incongrue cette découverte, dans le parc de son employeur. À partir de là, Jim, de pensée en réflexion et recherches, apprend qu’il s’agit d’un os humain. Le parc à aménager, les propriétaires, fort aisés, une de leurs connaissances … tout va devenir motif à suspicion. Et s’ensuit une quête, pour ne pas dire enquête, de la vérité, quête qui pourrait bien être fatale
Le récit est en plusieurs parties, tantôt racontées à la première personne, le jardinier tenant un journal (deux gros cahiers et un petit), tantôt à la troisième. Le lecteur suit alors une juge, Carole Tomasi, qui, justement, comme nous, lit ces journaux. Mais pourquoi sont-ils entre ses mains? Le style de ceux-ci est brillant, le narrateur ayant un humour acéré et corrosif, posant un regard sans indulgence mais ô combien vif sur notre société moderne et les rapports humains. On est pris par cette histoire, où un premier rebondissement crée un bon suspens qui nous pousse à continuer la lecture. Lebowski accompagne son maître jusqu’au bout si l’on peut dire, et l’on ne peut qu’aimer cet animal, chien hors-norme s’il en est, par qui le malheur arrive …
J’ai fort apprécié ce polar, qui semble toucher au genre sans en avoir l’air mais qui nous scotche néanmoins, et dont, jusqu’à la fin, on ne sait s’il sera tragédie ou comédie. Un peu des deux peut-être …
D’habitude, je suis plutôt « chat ». Mais là, avec Lebowski, j’ai totalement craqué pour un chien. Un bon gros Golden, pas du tout Retriever, dont la nonchalance couperait l’élan aux meilleures volontés.
Son maître n’est pas mal non plus. Jardinier, écologiste et marginal, Jim Carlos n’a pas sa langue dans sa poche et ce ne sont pas ses employeurs, la très branchée famille Loubet, qui le feront renoncer à ses saillies dévastatrices.
Mais Lebowski a trouvé un os dans le parc de leur domaine des Prés Poleux et Jim a disparu.
C’est son journal intime, retrouvé sous la forme de cahiers, qui lance la juge d’instruction Carole Tomasi sur cette disparition improbable.
L’enquête n’est pas l’élément principal de ce polar qui est entièrement centré sur le récit désopilant de la vie de ce jardinier et de son chien, ponctué (dixit l’avocat des Loubet) « d’envolées pseudos-littéraires, de comparaisons tirées par les cheveux et de formules au comique douteux. »
Je me suis régalée, j’ai ri et j’ai même tremblé pour ce couple de « travailleurs de la terre » et au final, j’ai adoré cette histoire d’os qui sort vraiment de l’ordinaire.
Alors si vous aimez le style digressif à la Jaenada et que vous fondez pour les chiens philosophes, je vous conseille vivement ce polar à l’humour ravageur qui n’épargne rien ni personne et fera grincer des dents les accros au politiquement correct.
Lebowski, Golden Retriever aussi massif que placide, accompagne imperturbablement son maître, Jim Carlos, sur ses chantiers de jardinier-paysagiste. Cette fois, ils se rendent sur la luxueuse propriété des Loubet, qui désirent ajouter une touche d’écologie à leur image de réussite et de perfection bourgeoises. Mais Jim et Lebowski y tombent littéralement sur un os, et, à force de creuser, finissent par se retrouver en bien mauvaise posture face au vrai visage de cette famille, bien moins avenante qu’il n’y paraît.
Personnage à part entière et à l’évident capital de sympathie, le chien Lebowski est celui par qui tout arrive : le coup de patte qui va incidemment venir troubler l’image policée des Loubet, comme le coup de coeur qui va valoir à ce livre le Prix littéraire 30 millions d’Amis. Et c’est vrai que l’on s’attache à cet animal, dont la présence réaliste et souvent comique doit beaucoup à la chienne de l’auteur et à l’ironie de Jim, le narrateur de leurs mésaventures. Entre le flegme innocent du chien et l’exaspération du maître face à la comédie humaine qu’il observe avec autant de lucidité que de dérision, le lecteur est d’emblée happé par la vivacité, l’originalité et l’humour du récit, habilement tendu autour des contradictions et de l’hypocrisie de plus en plus inquiétantes des Loubet. Le suspense ne tarde pas à s’en mêler, entretenu par la construction soigneusement étudiée de ce qui se révèle une tragi-comédie aussi noire que réjouissante. Dans les placards des apparences lisses et policées, dorment bien des squelettes qu’il peut être dangereux de prétendre chatouiller….
Cocktail pétillant de suspense, d’humour et de satire sociale, cette lecture originale et divertissante se déguste sourire aux lèvres. Coup de coeur.
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