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De la peinture est née la photographie (qui a libéré la peinture de son obligation de réalisme), les deux pratiques ayant en commun la notion de cadre, et donc de composition par rapport au cadre. De la photographie est né le cinéma. Il s'agit toujours de rendre un monde à trois dimensions dans un espace à deux dimensions, mais, déjà, les choses se compliquent. Jusqu'à quel point le cinéma est-il de la peinture en mouvement ? Ces quelques questions, à l'usage des dissertations de terminale, pourraient servir de prolégomènes à ce livre autrement ambitieux. Si cinéma et peinture entretiennent malgré tout des rapports (il suffit de voir, sans remonter à La Kermesse héroïque, comment certains plans de Cyrano de Bergerac ont été pensés par rapport à des références picturales), la caméra n'est pas un pinceau ni le film un tableau. En théoricien, Jacques Aumont nous entraîne de Claude Gelée dit Le Lorrain à Godard et de Bazin à Rudolf Arnheim. Ce livre devenu un classique n'était plus disponible en librairie depuis longtemps, le revoilà.
Né le 30 mai 1942 à Avignon, Jacques Aumont est professeur des universités. Il enseigne à l'Université de Paris III (Sorbonne-Nouvelle) et à l'EHESS. Il est rédacteur pour la revue Cinéma et dirige le Collège d'histoire du cinéma de la Cinémathèque française. Jacques Aumont commence sa carrière comme ingénieur à l'ORTF (1965-1970). Il rejoint en 1967 la rédaction des Cahiers du cinéma, qu'il quittera en 1974. Réalisateur de quelques films industriels ou expérimentaux, il se lance ensuite dans une carrière universitaire. Il a enseigné à l'Université de Paris I (de 1970 à 1976), à l'Université de Lyon (de 1976 à 1983). Il a également donné des cours à Berkeley, Madison, Iowa City, Nijmegen, et à Lisbonne. Sa pensée et ses analyses, rigoureuses et exprimées avec séduction, ont eu un impact sur l'étude théorique du cinéma, au-delà même des frontières hexagonales. Il fut l'un des premiers à s'intéresser à la figuralité au cinéma, à une époque où les procédés narratifs faisaient l'objet de la majeure partie des écrits sur le cinéma. Cette attention au " figural " ou au " figuratif ", lui a permis d'étudier les rapports entre peinture et cinéma.
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