Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
L'Occident est sans doute le lieu où s'illustre le mieux ce que disait Derrida dans Spectres de Marx : « Répétition et première fois, voilà peut-être la question de l'événement comme question du fantôme ». Où la première fois était déjà répétition, imitation. Voilà pourquoi l'Occident ne veut pas avoir d'égal, si ce n'est en comparaison avec l'apparition de l'homo sapiens. Véritable nom commun devenu nom propre, l'Occident n'y est parvenu qu'en se supposant tel, qu'en s'opposant à un Orient, dans un geste de polarisation, d'appropriation. En raison du devenir-monde-de-l'Occident, du devenir-Occident-du-monde, de son universalité imposée et revendiquée, n'importe qui peut s'en passer, c'est-à-dire y passer, s'en approprier. La philosophie dite occidentale est un des discours puissants visant à légitimer cet acte d'appropriation. Nous nous proposons de le déconstruire, et d'abord, de montrer avec quels éléments spectraux il s'est construit, et de quelle façon. Nous verrons alors se muer en hantologie comparée une philosophie comparée qui considère la polarité Occident-Orient comme une donnée essentielle.
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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