Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !
Pourquoi un observatoire de la marine à Paris, au parc Montsouris ? La réponse est contenue dans cette histoire, jusqu'alors oubliée, que Guy Boistel a patiemment reconstituée à partir des nombreuses archives du Bureau des longitudes, notamment.
Fondé par la Convention en 1795, ce service est chargé de développer l'astronomie et ses applications à la navigation. C'est avec la naissance du parc sud de la Ville de Paris que le contre-amiral Ernest Mouchez, revenu victorieux d'une mission de photographie du passage de Vénus devant le Soleil fait approuver l'ouverture d'un observatoire dévolu à la marine en 1875, qu'il dirigera le reste de sa vie. Dépendant du Bureau, ouvert aux militaires comme aux civils, sa principale vocation est d'enseigner la pratique des observations astronomiques aux explorateurs et voyageurs pour la détermination des coordonnées géographiques : observations, calculs nautiques, manipulation des instruments, composition et usage des éphémérides. L'observatoire accompagne ainsi de nombreux projets géographiques ; en 1903, par exemple, il contribue à la préparation de la première expédition antarctique de Jean-Baptiste Charcot. Par la suite, sa mission de formation se réduit ; ses activités scientifiques s'orientent davantage vers la physique et la physique du Globe, jusqu'à ce qu'un remaniement redistribue ses services au sein de l'Observatoire de Paris. Le Bureau des longitudes a quitté ses locaux de Montsouris en 1983. Ils appartiennent aujourd'hui au patrimoine et abritent l'Association française d'astronomie (Afa).
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !
A gagner : des exemplaires de cette BD jeunesse sur fond de légendes celtiques !
L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Mêlant la folie à l’amour, l’auteur nous offre le portrait saisissant d’une « femme étrange » bousculant les normes binaires de l’identité sexuelle