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À l'ombre du rocher noir se terre Little Heaven, où des fanatiques ont suivi leur gourou. Mais quand des mercenaires débarquent pour sauver un jeune garçon, un piège maléfique se referme sur le hameau.
Le passé est un molosse qui vous poursuit inlassablement à travers les collines, tenaillé par une faim dévorante, jusqu'à ce qu'une nuit vous l'entendiez gratter à la porte. Minerva, Micah et Ebenezer, chasseurs de primes, sont bien placés pour le savoir. En 1966, ils font équipe pour retrouver un enfant enlevé par une secte dans une forêt du Nouveau-Mexique, dans un endroit appelé Little Heaven. Outre un prêcheur illuminé de la grâce de Dieu et d'une violence inouïe, ils y découvrent de nombreux secrets inquiétants, ainsi que d'étranges créatures, conglomérats de toutes les formes de vie de la forêt et incarnations du mal pur. Une force magnétique qui attire à elle tous ceux qui osent s'approcher du rocher noir.
Quinze ans plus tard, la fille de Micah est enlevée. Le trio doit se confronter une fois de plus à l'horreur et finir ce qu'il a commencé au coeur des bois. Avec un plaisir manifeste et sa perversité habituelle, Nick Cutter démontre dans ce western sanglant et nerveux qu'il a su dompter les codes du roman d'épouvante.
Dans les dernières parutions de Denoël, ce roman m’a attirée par sa couverture sombre et intrigante. Avec le résumé, je m’attendais à un thriller horrifique dans le registre de Stephen King mais j’ai été surprise d’y trouver des touches de fantastique. Mon côté très terre-à-terre m’a toujours tenue assez éloignée des romans fantastiques et lorsque des événements surnaturels surviennent dans les romans, j’aime bien y trouver une explication rationnelle (oui, je sais c’est un peu dommage !). Je regrette parfois de ne pas m’ouvrir à un univers différent et en fait, ce livre a réussi à me faire sortir de ma zone de confort en me faisant lire (et aimer !) un peu de fantastique. J’avoue avoir d’abord été décontenancée car la quatrième ne le mentionnait pas mais je me suis petit à petit immergée dans l’univers particulier de l’auteur. C’est grâce à des partenariats comme ceux-ci qu’on découvre de tels romans.
L’histoire débute en fait comme un western moderne mettant en scène trois chasseurs de prime hauts en couleur et très différents qui, après avoir voulu s’entretuer, se retrouvent à poursuivre la même quête : retrouver le neveu d’Ellen se trouvant dans une secte menée par un gourou nommé Amos. Cette histoire prend place dans les années 60 mais on retrouve également les mêmes personnages dans une quête plus personnelle pour Micah plusieurs années plus tard. L’auteur alterne avec brio entre les deux périodes tout au long du roman.
Il faut avouer que le trio ne va pas y aller avec le dos de la cuillère pour combattre les créatures horribles qui peuplent la montagne. Certaines scènes d’épouvante sont assez terribles et sanglantes et je suis passée par toutes les émotions : l’étonnement, la peur et le dégoût même. Âmes sensibles s’abstenir, vous êtes prévenus ! On peut parler ici de thriller horrifique et puisque je n’en lis jamais, j’ai d’abord été déstabilisée avant d’apprécier ma lecture à partir du premier quart. Le trio de personnages est très rock ‘n’ roll et ça part dans tous les sens. Leurs aventures ressemblent à un joyeux bordel ! Les rebondissements s’enchaînent avec un rythme effréné et malgré les 600 pages de ce pavé, on ne s’ennuie pas. Le personnage du révérend Amos, le gourou, est aussi très réussi et on se plaît à le détester.
Pour finir, je noterais les superbes illustrations en noir et blanc d’Adam Gorham qui parsèment les chapitres au gré des personnages présentés et des attaques des mystérieuses créatures.
Chronique à lire aussi sur https://thetwinbooks.wordpress.com/2018/12/30/little-heaven-nick-cutter/
Que dire de Little Heaven si ce n’est vous prévenir que vous embarquez sur des terres inconnues, terrifiantes et dangereuses pour votre santé mentale. Un conte épique où il est question de terreur et de rédemption. Les personnages principaux sont trois chasseurs de prime qui se lient dans les années 60 et se retrouvent à nouveau dans les années 80. Micah, Minerva et Ebenezer, décident de venir en aide à Ellen qui souhaite être rassurée sur le sort de son neveu Nate, que son beau-frère à emmené vivre avec lui dans une communauté isolée dans les montagnes du Nouveau Mexique. Ce lieu bien nommé Little Heaven par son créateur le révérend Amos, ressemble à tous sauf à un paradis.
J’ai pris beaucoup de plaisir à lire cette histoire même si elle m’a semblé dure et effrayante, ce qui ressort de tout cela est une imagination intense, une créativité à toute épreuve qui m’on fait penser au travail du grand Stephen King mais aussi par ses côtés les plus sombres aux nombreuses nouvelles de Lovecraft. Il y a de très belles scènes notamment avec le prédicateur fêlé qui sont d’anthologie.
J’ai trouvé ce récit très fourni, trop ? Peut-être pas mais entre les différentes temporalités, le jeu entre les chasseurs de prime, ce qu’il se passe dans les bois, à l’intérieur même de la communauté de Little Heaven où encore dans le rocher noir, cela commençait à faire beaucoup pour moi. Les personnages principaux du livre sont justes parfaits, j’ai aimé l’humour décalé d’Eb qui arrive toujours à point nommé pour faire baisser la tension, le côté féministe de Minerva et la grande humanité de Micah. Les méchants ont vraiment méchants et le révérend Amos Flesher m’a rendu malade. Mixer les forces surnaturelles qui grandissent et un lieu de culte trop bizarre était une excellente idée qui a bien fonctionné avec moi. Il faut dire que tout au long des chapitres nous sommes accompagnés par de superbes illustrations qui apporte un plus à notre imagination déjà fort bien sollicitée. Un livre impressionnant qui viendra certainement hanter mes prochaines nuits. Bonne lecture.
Si vous aimez les histoires cauchemardesques, celles qui parlent du Mal à l’état pur, avec des « êtres » effrayants, des endroits glauques, des monstres abominables et du sang à profusion, ce livre est fait pour vous.
Si en plus vous raffolez des atmosphères façon westerns sanglants et répliques assassines, stoppez tout et allez vous procurer Little Heaven, le dernier roman de Nick Cutter.
Alternant entre deux périodes, 1965/66 et 1980, l’auteur nous entraîne dans une aventure en tous points horrifiante.
1965 : Micah, Minerva et Eb, trois tueurs professionnels qui étaient bien partis pour s’entretuer vont finalement devoir faire équipe pour se sortir du pétrin dans un premier temps, puis pour partir à la recherche d’un enfant retenu dans une secte.
Il s’avèrera que c’est bien plus que cela. Little Heaven est le berceau du mal incarné.
1980 : 15 ans se sont écoulés, et nos trois acolytes vont devoir se réunir pour tenter de retrouver la fille de Micah, et repartir pour Little Heaven, endroit honni et plus terrifiant que jamais.
Bêtes immondes, entités malfaisantes, et morts violentes, cruelles et sanglantes sont donc au rendez-vous dans ce roman.
Mais il y a plus.
Une atmosphère, très bien décrite. Pesante. Stressante. Oppressante à souhait.
Des personnages forts. Cabossés. Fêlés. Profondément humains pour certains. Particulièrement diaboliques pour d’autres.
Une histoire, très bien construite. Ancrée. Addictive.
Des dialogues savoureux. Sincèrement, je pense que c’est ce qui m’a le plus accrochée.
Un mélange de vulgarité dosée et de politesse à l’ancienne. Des reparties aux petits oignons. Des inventions d’expressions aussi fines que rocambolesques.
Un décalage entre les phénomènes et le phrasé qui est tout bonnement jubilatoire.
Et un objet livre magnifique : le format, la qualité du papier, la couverture, et une mise en page attirent le regard et mettent l’histoire particulièrement en valeur.
Des dessins, disséminés de ci de là au fil des pages, apportent un vrai plus à cette lecture, facilitant encore plus l’immersion dans cet environnement sombre et angoissant.
Donc, si vous aimez avoir peur, foncez. Vous avez là de quoi passer de belles nuits blanches...
https://annesophiebooks.wordpress.com/
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