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Elle, vingt-trois ans, enfant de la consommation et des réseaux sociaux, noie ses craintes dans l'alcool, le sexe et la fête, sans se préoccuper du lendemain, un principe de vie. Il vient de terminer ses études et travaille sans passion dans une société où l'argent est roi. Pour eux, ni passé ni avenir. Perdus et désenchantés, deux jeunes d'aujourd'hui qui cherchent à se réinventer.
Dans un texte crépusculaire, Aurélien Gougaud entremêle leurs voix, leurs errances, leur soif de vivre, touchant au plus près la vérité d'une génération en quête de repères. Un premier roman d'une surprenante maturité, qui révèle le talent d'un jeune auteur de vingtcinq ans.
Elle, 23 ans, « Prénom : sans importance » (p. 7), travaille comme standardiste et auteur dans une émission matinale de radio. Lui, même génération, travaille comme commercial dans le quartier des affaires de la Défense. Tous deux sont désabusés. « L’Amour. Naïveté contraignante à laquelle il ne voit que deux explications plausibles : la solitude et l’ennui. Aimer, c’est pour ceux qui n’ont que ça à faire. C’est la solution la plus populaire pour donner du sens aux vies qui en sont dénuées. » (p. 14). [J’ai l’impression que c’est plutôt « dénué » qui aurait été correct.] Au bout de six mois, Elle donne sa démission. « J’suis pas faite pour ça… J’suis pas faite pour grand-chose en réalité. » (p. 66). Elle décide de partir à l’autre bout du monde, en Australie.
Huit jours dans la vie de Elle et de Lui. Du samedi au samedi suivant. Les chapitres sont alternés : les impairs sont consacrés à la voix de Elle, les pairs à la voix de Lui. Point fort de l’auteur de s’être mis dans la vie, dans la tête de deux personnages, un féminin, un masculin, tous deux très réalistes. Elle et Lui ne se connaissent pas, ils vont se rencontrer par hasard. Mais cette rencontre va-t-elle changer leurs vies ? « À force d’avoir l’air détaché on le devient réellement, comme un mensonge martelé finit par devenir vérité commune. Avec un peu d’obstination, on devient ce que l’on prétend être : heureux, triste, haineux, indifférent ; mentir pour mieux se convaincre. » (p. 129). Je me suis demandé pourquoi Lithium, à quoi correspond ce titre ? En tout cas, ce premier roman est une grande réussite ! Je l’ai apprécié même si ces jeunes Parisiens qui s’éclatent sont bien loin de mon univers. Aurélien Gougaud s’interroge sur l’amour, le bonheur, la vie (écoutez la vidéo ci-dessous) : un jeune auteur à suivre !
Ce qui m’a fait rire : « J’me lisse les cheveux ? – Non. Après, tu ressembles à un abat-jour. » (p. 136).
https://pativore.wordpress.com/2016/11/18/lithium-d-aurelien-gougaud/
Lithium premier roman désabusé sur une jeunesse parisienne paumée. D’un côté elle qui travaille dans une radio, sans plus de conviction et dont les seules bouées de sauvetage sont les fêtes, les cafés du weekend. C’est la même chose pour lui, il a un job sans panache, il vend à des personnes âgées des volets roulants hors de prix mais travail à la défense, partage une coloc avec un collègue et a une histoire compliquée avec Sophia. Monde d’amertume, de cynisme, désabusé alors qu’ils ont la vingtaine, jeunesse uniquement préoccupée par son plaisir, la défonce et l’alcool. Vision triste de jeunes adultes revenus de tout. Le livre est bien construit, on alterne les 2 points de vue sur une semaine entre les 2 personnages principaux et on revit des scènes selon leurs points de vue. Description de leur vie comme un ethnologue au final banal, pas de choc avec ce roman mais il brosse un tableau sans concession de notre monde moderne.
Des méduses... Oui ce sont des méduses que m'ont évoqué les deux protagonistes principaux de "Lithium". Comme dans la dernière scène de "On connaît la chanson" d'Alain Resnais, Elle et Lui dérivent lentement au gré des courants de la vie contemporaine sans que rien semble pouvoir les amarrer. A peine plus de vingt ans et déjà, ils posent sur le monde et leur avenir un regard désenchanté. On les suit durant une semaine dans leur errance urbaine, balisée par les rues parisiennes, les lieux de rencontres aléatoires et les gestes indéfiniment reproduits.
Bon. A dire vrai j'ai bien des difficultés à résumer un tant soit peu une intrigue que je n'ai pas su saisir ! Ou, en tout cas, dont je n'ai su apprécier l'intérêt. L'écriture, la trame narrative, les personnages possèdent tous les attributs du contemporain. Oui. Et ?... Et rien justement ! Rien ne m'a fait vibrer. Rien ne m'a émue, piquée, titillée, attirée, intéressée... J'ai eu l'impression d'un manque de cohérence et d'homogénéité dans la narration, dans la construction de personnages qui me sont restés inconsistants, désincarnés.
Sans doute suis-je trop éloignée culturellement et générationnellement pour apprécier avec justesse ce premier roman dont la lecture n'a pas été franchement désagréable, ni passionnante, ni... ni... Je n'en finis pas d'inventorier tout ce qu'elle n'a pas été... Peut-être est-ce là le fil conducteur d'une possible interprétation ? Être ou n'être pas ?
Lithium se lit très vite mais cela a été sans enthousiasme pour moi.
La première chose qui m'a dérangée est que l'auteur ne nomme pas ses deux principaux personnages, "Elle" et "Lui" seulement, est-ce pour tenter de rendre leur histoire universelle ?
La seconde chose qui m'a encore plus gênée est le choix délibéré de l'auteur de nous décrire la vie "désabusée" des jeunes adultes parisiens, alcool, sexe sans lendemain, boulots dégradants, amitiés qui n'en sont pas ...
La jeunesse parisienne est-elle aussi désenchantée, sans les valeurs que nos parents nous ont transmis ?
Encore une fois je trouve que le livre caricature trop cette jeunesse qui je l'espère n'est pas toute aussi "perdue".
Il y a Il, il y a Elle, il y a Paris, la ville. Deux trajectoires, deux jeunes gens de cette génération Y née avec les smartphones et les réseaux sociaux, légèrement décalés, blasés, par la vie qui ne leur promet pas grand-chose d’excitant et ni de vraiment nouveau…
Il se lève tous les matins pour regagner les tours de la Défense où il exerce un emploi qui n’a vraiment rien de glorieux, partage son appartement avec Édouard, son colocataire, sa vie parfois avec Sofia, la petite amie qu’il n’aime pas mais dont l’existence le rassure et lui permet de ne pas se sentir totalement seul.
Elle se lève chaque jour à l’heure où les autres rentrent de boite de nuit, pour se rendre à la radio, ce lieu quasi mythique dont elle a rêvé plus jeune, mais où elle traine un ennui mortel à préparer les répliques d’un animateur radio star de l’audiovisuel, pédant, désobligeant, incompétent. Désenchantement, désillusion, contact froid avec le monde égo-centré et souvent faux du travail et des relations entre collègues.
Leurs seuls échappatoires, chacun de son côté, l’alcool, les soirées avec les potes, les joints qu’on fume et qu’on se passe, les filles qu’on note ou qu’on critique, les mecs qu’on juge ou qu’on jette. Chronique parfois grinçante d’une jeunesse en mal de repères qui s’oublie dans l’alcool et la drogue pour arrêter de penser à tous ses rêves de réussite et de bonheur. Rêves qui semblent le plus souvent inatteignables et totalement utopiques. Jeunesse qui parle, rencontre, écoute, au travers de son smartphone et des réseaux sociaux, là où chacun s’expose, se découvre, se cherche et se retrouve.
La structure du roman, une semaine égrenée jour par jour, deux personnages, deux points de vue, pour une rencontre, est intéressante. Même si à certains moments ce côté blasé et désespéré est un peu déprimant, il est sans doute également le reflet d’une société qui n’a pas grand espoir à donner à sa jeunesse. Premier roman attachant d’un jeune auteur qui semble raccord avec ses personnages tant il nous fait vivre dans leurs têtes et leurs sentiments.
http://liliandtheworldofbooks.blogspot.com/2016/09/lithium.html
Malheureusement, j'ai eu du mal avec ce livre. Il n'est en aucun cas mal écrit ni inintéressant, c'est juste que je n'ai pas su être transporté par son histoire.
L'auteur nous présente ses personnages par, il et par elle et j'avoue que c'est assez déroutant, mais au si fait. Le plus dans cette histoire, ce sont les différents points de vue à chaque chapitre. Cela nous donne plus d'informations sur nos deux personnages principaux.
Je n'ai pas réussi à cerner nos deux personnages et j'avoue qu'ils ont une personnalité un peu complexe. Elle, elle vit le jour au jour et ne se tracasse pas du lendemain. Elle noie ses peurs dans l'alcool, le sexe... Lui, il travaille comme agent commercial pour seul objectif, soutirer de l'argent.
D'après ce que j'ai lu, c'est son premier livre et malgré tout, il peut en être fier. Ce n'est pas donné à tout le monde d'écrire un livre.
Pour conclure, comme d'habitude il ne faut pas s'arrêter à un avis négatif parce que cette histoire peut vous plaire. Je conseille quand même, cette histoire au plus de 16 ans/18 ans.
La plume de l'auteur est fluide et légère. Je vous laisse juger par vous-même.
6/10
Histoire de 2 personnes, 1 homme, 1 femme sur 1 semaine. Chaque jour donne droit à 1 chapitre du point de vue de Mr et un autre de Mme.
Elle, salariée d'une radio, lui "vendeur-escroqueur" s'enivrent les WE et parfois en semaine pour oublier leurs vies qu'ils trouvent insatisafaisantes. Elle, elle passe d'un mecà un autre, claque sa démission, projette de tout plaquer pour l'Australie. Lui vivote dans son emploi, pas vraiment motivé, regrette son ex... jusqu'à ce vendredi soir, où ils se rencontrent le long des quais parisiens et ce 2 jours avant l'exil de Mme. Cette rencontre va t elle changer leurs plans? Ces 2 âmes égarées vont elles se sauver mutuellement?
Livre étrange, sans les prénoms des héros.. On voit comment l'être humain peut se perdre, s'égarer, voir tout plaquer mais sans oser. Livre assez saccadé, montrant le désespoir de toute une frange de la population jeune ou moins jeune actuelle..., vision assez réaliste..
Que ce soit le résumé ou la couverture, tout m’attirait dans ce roman et je ne suis absolument pas déçue puisque j’ai adoré du début à la fin.
On suit deux personnages Elle et Lui, dont on ne connaîtra pas les prénoms, sur l’espace d’une semaine. On vit chaque jour avec eux en alternance. On a donc leurs deux points de vue sur la même journée. Même quand ils en viennent à se rencontrer, on a la même journée de leurs deux points de vue. Cela donne une vraie valeur ajoutée à ce livre et c’est vraiment ça, en plus du style totalement abouti, qui m’a plu.
Elle bosse à la radio, un job dont elle rêvait depuis toujours mais qui, finalement, ne la comble pas au quotidien. Accro aux réseaux sociaux, elle noie ses craintes dans l'alcool et le sexe. Son boulot à lui, c’est arnaquer des gens de façon totalement légale. Tout comme elle, il ne s’épanouit pas dans son travail, loin de là. Leurs échappatoires sont donc les soirées, où l’alcool et les joints sont consommés sans modération. Véritable reflet de la jeunesse Y, ils sont tous deux en quête de repères et surtout, d’un sens à leur vie.
Je me suis vraiment attachée à ces deux personnages dont, au final on ne sait quasiment rien. Finalement, pas besoin d'en savoir plus, l'essentiel est là. Ils sont un peu perdus, ne se projettent pas dans l'avenir, vivent au jour le jour. Ils nous ressemblent, en tout cas ils me ressemblent, sur certains points. Je n'avais vraiment pas envie de les quitter et j'ai adoré cet épilogue, qui ne m'a nullement déçue.
Aurélien Gougaud, du haut de ses 25, frappe fort pour un premier roman. Assurément c’est un auteur que je vais suivre de près tant ce livre m’a plu et m’a marqué. Le style nerveux, sans complaisance, ainsi que le regard acerbe qu’il jette sur la jeunesse d’aujourd’hui est terriblement réaliste, vraiment plaisant à suivre et à lire.
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