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Voilà un essai de philosophie politique qui traite d'un sujet encore peu abordé par les sciences humaines et sociales et qui pose des questions nouvelles : le rôle des nouvelles technologies numériques dans le réchauffement climatique. Pour nombre de chercheurs et de décideurs, la puissance des ordinateurs est capable d'anticiper, voire même de traiter les effets planétaires.
Dans ce texte accessible et stimulant, Susan Perry démontre au contraire qu'il n'en est rien. La surpuissance numérique et la délégation humaine à la machine soulèvent bien des problèmes éthiques, anthropologiques, sociétaux et politiques que personne pour l'instant ne sait penser définitivement. Elle pointe aussi le fait que le design et le marketing dissimulent la réalité effective des nouvelles machines numériques : leurs effets de radiation sont encore mal connus, l'externalisation d'une grande partie de la mémoire humaine entraîne les sociétés dans l'inconnu, rien n'a été conçu pour encadrer une technologie qui pollue beaucoup et qui plutôt que sauver la planète, rajoute des problèmes collectifs nouveaux.
La politologue décrit des entreprises et des lobbys déconnectés de leurs clients, un vide réglementaire et philosophique sidérant ou encore le nouveau défi politique que représente la technologie numérique dans une démocratie. Nous déifions la machine, nous sommes dans l'ère de l'illusion pixel.
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