Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Si toute oeuvre littéraire suppose et comprend une théorie de la littérature, même implicite, celle de Jean-Paul Michel s'est affrontée de longue date aux questions touchant aux pouvoirs du langage, à ses « sorcelleries ».
C'est ici la question de l'ars, des moyens réglés dont dispose, au plus haut niveau d'exigence, le registre du symbolique pour répondre à la perte liée à notre condition et faire face au chaos infini que recèle notre simple présence au monde.
Ce ne sera pas pour avoir négligé les voies de raison, c'est pour en avoir éprouvé les failles et les impasses, se tournant avec lucidité vers le peu de chances qu'offrent les effets incalculables des signes.
À bonne distance de l'actuel et de son perpétuel ressac, de ses multiples renoncements, Jean-Paul Michel privilégie un temps long, tenant ensemble, à la même hauteur, Lascaux et les Fauves, Homère et Hölderlin, Shaekespeare et Rimbaud. Sans concessions pour les éclats et les échecs induits par les convulsions morales et esthétiques du vingtième siècle.
Sont assemblés ici des entretiens diffusés par voie radiophonique ou dispersés dans des revues. Jean-Paul Michel y parle de ce qui fonde à ses yeux le poème, de ses lectures, de ses rencontres capitales (de Breton à Bonnefoy en passant pas Mohamed Kaïr Eddine, Pontévia, Louis-René des Forêts), de ses aventures politiques, du moment de leur dégoût, de la création, très jeune, des éditions William Blake & Co, de sa fascination pour la peinture, la soudaineté de ses effets : elle a donné son titre à ce livre.
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