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Les premières traces des écoles coloniales sont essentiellement implantées sur les villes côtières de Djibouti, telles que Tadjourah et Obock, à partir de la deuxième guerre mondiale.En 1884, un certain Monseigneur Massaje, de nationalité italienne, ouvre une école « d'indigènes ». Cette décision vise d'une part à transférer l'orphelinat de Harar (Éthiopie) à Obock sous protectorat français et, d'autre part, à contribuer à la formation d'une souche chrétienne parmi la population d'Obock. Quatre années plus tard, cinq soeurs françaises de Calais arrivent à Obock et ouvrent une école de filles, axée sur le christianisme.À la fin du XIXe siècle, l'islam occupe une place importante dans les régions côtières. La grande majorité des enfants se rend à l'école coranique, qui a pour mission de propager la religion musulmane.Le groupe colonial, quant à lui, met du temps avant de s'occuper de l'éducation des autochtones. La première école publique de l'enseignement colonial français ne voit le jour qu'en 1932.Ali Aboubaker est né en 1961 à Tadjourah. Après un brillant parcours scolaire, il intègre l'école nationale d'instituteurs et commence sa carrière d'enseignant en 1977. À travers cet essai, il nous délivre un état des lieux de l'enseignement public à Djibouti.
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