Ce road-movie intimiste est l'une des BD à ne pas manquer en cette rentrée
Ce n'est pas par hasard que le terme de fleur figure dans le titre du volume qui a obtenu le prix Goncourt 1919. À la recherche du temps perdu est irisé par d'innombrables images florales profondément enracinées dans la philosophie esthétique de l'auteur. Alors que les fleurs appartiennent à la réalité tangible, faisant appel aux sens, elles ont aussi des soeurs imaginaires reproduites dans diverses oeuvres d'art. Or le péché d'idolâtrie consiste à recourir aux interprétations de grands maîtres pour contempler la nature. C'est au cours de la traduction de La Bible d'Amiens qu'apparaît la définition de ce penchant intellectuel qui est, selon Proust, propre à Ruskin. Pendant les années consacrées à son roman il se bat sans cesse contre cette influence afin de pouvoir aimer avec sincérité la beauté des fleurs. Il produit des pages inspirées par des peintres impressionnistes qu'ignorait Ruskin, mais souhaite avant tout une plume qui exprime mieux qu'aucun pinceau les sensations subtiles et éphémères. Les remaniements divers procèdent par tâtonnements dans ses manuscrits. Cette préparation longue et complexe aboutit à la construction de l'univers poétique que lui seul pouvait réaliser.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Ce road-movie intimiste est l'une des BD à ne pas manquer en cette rentrée
Découvrez 5 romans en format poche et tentez de les gagner...
Lovecraft comme vous ne l'avez jamais lu, à travers une sélection de lettres qui rend son univers encore plus complexe et fascinant
Des conseils de lecture qui sentent bon la rentrée !