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Pour la première fois traduite en français, la correspondance entre C.G. Jung et le prêtre dominicain Victor F. White éclaire d'une façon saisissante la relation complexe entre la psychologie analytique et la théologie catholique, de même que le lien d'amitié entre deux hommes en désaccord.
Psychologie analytique et théologie catholique peuvent-elles débattre ensemble de l'origine du bien et du mal ? C'est à cet exercice que C. G. Jung et le père dominicain Victor White se livrent de 1945 à 1960 dans leur correspondance. Les deux hommes ont vécu deux guerres et parlent à chaud. Dans une de ses lettres d'après-guerre, White demande à la secrétaire de Jung un rasoir car il souffre à Londres du ravitaillement. On connaît aussi les prémonitions de Jung de la Première Guerre mondiale et le fait qu'il gardait à l'époque un revolver dans sa table de nuit. Sans aucun doute, les deux hommes savent le mal. Mais comment l'expliquent-ils ? Quand White voit l'origine du mal chez l'homme, il ne convainc pas Jung. Aussi quand Jung la devine chez un Dieu complet et non parfait, le blasphème est trop grand pour White. Malgré leur admiration réciproque, les deux hommes ne cesseront de creuser cet écart théorique et ce n'est que l'amitié qui finira par les réunir avant la mort de White. Dans sa préface, Nathalie Pilard propose de réexaminer l'analyse jungienne du mal notamment proposée dans sa Réponse à Job ainsi que la position chrétienne grâce aux éclairages protestant de Barth, et catholique de Journet et Maritain.
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